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Les colonies françaises: géographie, histoire, productions ; administration et commerce , Delagrave, 1868
Le Magasin pittoresque, Volume 23, 1855
Soulou vue d'un drone
Moteur à vapeur horizontal (site de SOULOU)
Un petit photo-montage pour vous permettre d'identifier ce que vous pouvez rencontrer sur les anciens sites industriels de MAYOTTE.
SOULOU : Moteur à vapeur horizontal.
Constructeur : CAIL
Ce moteur fournissait la puissance mécanique à un moulin à cannes (via une platine de réduction). Il était alimenté par un génèrateur à bouilleurs (chaudiere) RENAUD (Nantes)
La chaudière de Wetzell
Joseph Martial Wetzell est un ingénieur français né en 1793 et mort en 1857surtout connu pour les travaux qu'il réalisa à l'occasion de ses deux séjours sur l'île Bourbon, aujourd'hui La Réunion, afin d'y améliorer l'industrie de la transformation de la canne à sucre. Les procédés et les usines qu'il mit au point sur cette île du sud-ouest de l'océan Indien permirent un développement plus rationnel de la filière sucrière locale, filière majeure de l'agriculture et de l'industrie insulaires.
9 décembre 1846, abolition de l'esclavage à MAYOTTE
BULLETIN DES LOIS DU ROYAUME DE FRANCE,
IX' SÉRIE.
RÈGNE DE LOUIS-PHILIPPE Ier, ROI DES FRANÇAIS.
PREMIER SEMESTRE DE 1847,
Processus de fabrication du sucre à la fin du XIXe siècle (De la batterie Adrienne à la batterie de Gimart)
LA BATTERIE DE GIMART
Aussitôt après la défécation, les écumes étant enlevées, on fait écouler le jus par le tuyau, qui, passant au-dessous de chaque chaudière, se prolonge jusqu'en dehors du bâtiment principal de l'usine, pour l'amener dans les chaudières d'évaporation.
Dans la plupart des sucreries coloniales, ces chaudières étaient encore, jusqu'à ces dernières années, formées d'un équipage de grandes bassines hémisphériques en fonte, de différentes dimensions, et que l'on distinguait par la propre, celle qui recevait le jus déféqué, par le flambeau, où l'on reconnaissait à la couleur et à la limpidité du liquide si la défécation était complète. Puis le jus passait dans la bassine nommée sirop, où il continuait à se concentrer en prenant une consistance sirupeuse, et ensuite on le versait dans la chaudière appelée batterie, à cause du bruit que faisait l'ébullition du sirop en approchant du degré de cuite, terme de l'évaporation.
Distribution de la production sucrière à Mayotte en 1870
Flotteur et jauge de niveau des générateurs de vapeur
Située sur la partie supérieure de la chaudière cette piéce assurait une triple fonction.
Au travers d'un tube de verre on pouvait visualiser le niveau d'eau , un thermomètre à aiguille indiquait la température de cette dernière, enfin sur un col latéral était montée une soupape de sécurité étalonnée à l'aide de masse de plomb ou de cuivre.
Détail d'une soupape de sécurité d'un générateur Brissonneau (Site d'Ajangua)
Inutile de préciser que les tubes de verre ainsi que les piéces en cuivre ont disparu .....
Gravure in "traité théorique des moteurs à vapeur" Armengaud Ainé, 1861
Photo génèrateur Brissonneau (Nantes) Site de Miréréni