Machine à vapeur horizontale, site de Soulou
"(...)Placée à l’extrémité du bâtiment de la fabrique, elle est alimentée par deux générateurs à bouilleurs B, d’une capacité suffisante pour produire non-seulement la quantité de vapeur nécessaire à la puissance du moteur, mais encore celle qui doit servir à chauffer les chaudières de défécation, et les chaudières de cuite. Aussi les constructeurs ont donné, à chacun de ces générateurs, 9 mètres de longueur et une surface de chauffe d’environ 30 à 32 mètres carrés, ce qui correspond en somme à une force utile de plus de 60 chevaux"
Chaudières à bouilleurs BRISSONNEAU (Site de Miréréni)
"(...)A côté du moteur principal, les constructeurs ont appliqué un petit cheval qui, d’une part, actionne le piston d’une pompe hydraulique destinée à remplir les générateurs lorsque la grosse machine ne fonctionne pas, et, de l’autre, un arbre en fer a qui, à l’aide de poulies à plusieurs diamètres, commande un tour à pointes ou à chariot , placé dans un petit atelier d’ajusteur où travaille le mécanicien chargé des réparations (...)"
Moteur compact dit "petit cheval" (Site de Miréréni)
"(...)Les cylindres à écraser la canne doivent tourner très- lentement, et que, par suite, on est obligé de réduire notablement la vitesse de rotation transmise par la machine. A cet effet, le pignon engrène avec une roue droite , dont l’axe porte un autre pignon qui, à son tour, engrène avec une seconde roue semblable , destinée à actionner les cylindres (...)"
Platine de réduction (Site de Soulou)
"(...) Mais, comme l’effort est souvent très-variable, parce que les nègres, chargés d’alimenter le moulin; n’introduisent pas la canne d’une manière régulière sous la table des rouleaux, les constructeurs ont eu le soin de faire l’arbre qui porte la dernière roue en deux pièces qu’ils réunissent par deux paires de manchons d’accouplement , absolument comme dans les transmissions de mouvement des laminoirs à fer. Cet assemblage est combiné de telle sorte que, lorsque la résistance devient trop considérable, la rupture d’un manchon ou du bout d’arbre qui le porte, a lieu, sans occasionner d’accident sur les autres parties de la machine ou du moulin, condition essentielle pour ne pas être arrêté , dans le travail autrement que par le remplacement d'une pièce."
Manchon d'accouplement (Site d'Hajangua)