
Sites sucriers (24)
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(H)ajangua (3)
Concédé dès 1848, le domaine sucrier d'Hajangoua (470 ha) est l'un des plus anciens de Mayotte. En 1851, Lerestif des Tertres, capitaine au long cours en escale à Mayotte décide d'abandonner sur le champ la navigation pour se consacrer à la mise en valeur du domaine. En mars 1856, cette habitation est saccagée par les engagés en révolte menés par Bakari Koussou. Les restes de l'usine, visibles depuis la route entre Dembéni et Bandrélé, comprennent un ensemble imposant de trois chaudières, un moteur à vapeur, une batterie de Gimart, des hydroextracteurs, trois cheminées et les vestiges d'une installation plus ancienne. A proximité subsiste la maison du maître.
L'usine ferme définitivement 50 ans plus tard et sera mise en vente en 1902

Dzoumogne (3)
Dzoumogné est l'usine sucrière qui a eu la plus grande longévité : elle n'a été définitivement fermée qu'en 1955. Il n'en subsiste cependant que peu de choses, car sur le site de l'usine a été construit le collège, à la fin des années 1980.
On peut encore voir la cheminée à plan carré (à l'intérieur du collège), une machine à vapeur mobile (juste devant le collège) et plusieurs éléments de machines dont plusieurs rouleaux de moulins à canne.
Comme dans les autres sites sucriers de l'île, l'exportation du sucre se faisait par mer. A près de 1500 m de l'usine, le terminal d'embarquement est encore facile à identifier : le quai d'embarquement, l'entrepôt, la bouée d'amarrage des navires et les restes d'une voie ferrée.

Miréréni (0)
La culture de la canne à sucre ne semble se développer dans ce petit domaine (93 ha) qu'au cours des années 1870. Le cyclone de 1898 met fin à l'exploitation.
L'intérêt du site de Miréréni tient à un parc de machines souvent uniques à Mayotte et dans un état de conservation assez satisfaisant : imposante chaudière à deux bouilleurs, moulin à canne avec son moteur vertical, ensemble d'hydroextracteurs en place, moteur horizontal avec régulateur à boules (ou régulateur de Watt), grandes cuves d'une batterie Adrienne, cheminée et maison de maître.
Les machines sont encore en place, il n'y a pas trace de bâtiments car ceux-ci étaient en bois.

Kaweni (1)
Le domaine de Kawéni est la première concession, accordée dès 1844 à un groupe d'armateurs et marchands nantais qui s'associent sous le nom de Compagnie des Comores. La plantation de canne à sucre occupait l'actuelle zone industrielle de Kawéni. L'usine sucrière a été la première sucrerie construite à Mayotte. Il n'en subsiste aujourd'hui qu'une cheminée, visible depuis la route (propriété privée). Au pied de cette cheminée est scellée une plaque en souvenir de Paulin CIRET, premier directeur de la Compagnie des Comores, décédé en 1857.
L'usine a été totalement démantelée; on peut encore en retrouver certaines pièces dans la mangrove de Kawéni (des hydroextracteurs servent de corps mort pour amarrer les pirogues…)

Dembeni (0)
Le domaine de Dembéni a été l'une des grandes exploitations de l'époque sucrière. La mairie de Dembéni a été construite sur le site de l'ancienne usine sucrière. Il ne subsiste donc de celle-ci que quelques rares vestiges, conservés derrière la mairie, a coté de l’école primaire (2 chaudières à tubes de fumée) et sur un talus qui jouxte la route menant à HAJANGUA.

Combani (1)
C'est l'un des rares grands domaines coloniaux à l'intérieur des terres. Il est racheté au début du XXème siècle par la Société Bambao qui poursuit un peu l'exploitation sucrière et développe d'autres cultures : sisal, vanille, ylang, etc.. On peut d'ailleurs encore voir l'ancienne usine à sisal à M'roalé.
Le site de l'usine sucrière fut détruit en 1994 pour faire place au GSMA qui a conservé d'anciens bâtiments ainsi que la maison de maître qui a perdu son étage.
Plusieurs machines de la sucrerie sont actuellement exposées dans les rues du lotissement proche du GSMA : chaudières, moteurs, moulin à canne.
JNA 2109 : Domaine de la Roseraye, samedi 15 juin, dimanche 16 juin 2019
Écrit par WebmasterDomaine de La Roseraye, Sainte-Rose:
-une visite guidée des vestiges de l'usine sucrière datant du 19è siècle.
-un parcours découverte:
*Exposition "Archéologie australe" sur les opérations les plus importantes de l'océan indien.
*Exposition "Tromelin, l'île des esclaves oubliés".
Passionnés d'histoire ou simples curieux, venez en famille ou entre amis découvrir les coulisses du patrimoine et de la recherche archéologique australe.
-Vous serez accueillis sous la varangue de la maison familiale avec un rafraîchissement.
-Parking privé gratuit.
Contact presse :
Martine Berge
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
0692778196
206, Route nationale 2 - Les Bambous
97439 Sainte-Rose
Le domaine de la Roseraye, une ancienne sucrerie encore dans son jus
Écrit par WebmasterLa sucrerie de Soulou parmi les monuments à restaurer
Écrit par WebmasterL’ancienne usine sucrière de Soulou retenue par Stéphane Bern
L’usine sucrière de Soulou à M’Tsangamouji fait partie des 18 monuments prioritaires qui auront le droit à une restauration.
Journées nationales de l'archéologie : Domaine de La Roseraye
Écrit par LAURET Thierry
Depuis maintenant trois années une équipe formée d'archéologues et de bénévoles a entamé des fouilles sur un site sucrier "familiale" situé à Sainte Rose (Ile de la Réunion)
Récemment nous avons découvert le foyer permettant d'alimenter la ligne de feu nécessaire au traitement du sucre et/ou l'alimentation d'une machine à vapeur (Fawcett and Littledale of Liverpool)
Ce foyer est constitué de structures en basalt surmontées de plusieurs rangées de briques réfractaires.
Briques réfractaires estampillées : OLIVIER COUERON
Briques réfractaires, besoin d'un petit coup de main !!!!
Écrit par LACHERY LaurentDepuis maintenant trois années une équipe formée d'archéologues et de bénévoles a entamé des fouilles sur un site sucrier "familiale" situé à Sainte Rose (Ile de la Réunion)
Récemment nous avons découvert le foyer permettant d'alimenter la ligne de feu nécessaire au traitement du sucre et/ou l'alimentation d'une machine à vapeur (Fawcett and Littledale of Liverpool)
Ce foyer est constitué de structures en basalt surmontées de plusieurs rangées de briques réfractaires.
Afin de pouvoir dater précisément la période d'édification nous ne possédons aujourd'hui pour seuls indices que les briques réfractaires estampillées.
Découverte du site sucrier de Soulou à Mayotte
Écrit par les élèves du collège de PassamaintyDocumentaire éducatif fait par des élèves du collège de Passamainty. Avec l'aide de leurs enseignant ils partent à la découverte du site sucrier de soulou à Mayotte (97600). Une vidéo sympathique faisant réviser les cours d'histoires de Mayotte.
Jetons de contrôle pour la paye des ouvriers journaliers (Dzoumogne)
Écrit par WebmasterIl y a quelques années ,Philippe Delaygues, (numismate vivant à la REUNION) m'envoyait le document ci dessous.
Il s'agit de jetons destinés a controler la paye des ouvriers sur les sites sucriers.
Je sais qu'ils étaient utilisés aussi comme monnaie auprés des magasins appartenant aux propriétaires des usines , cette monnaie "tournant" ainsi en circuit fermé !!!!
Je n'ai pas trouvé d'archive(s) a propos de ces jetons, si un de nos lecteurs en posséde une elle sera la bienvenue.
"MONNAIES ET JETONS DES COLONIES FRANçAISES", Jean LECOMPTE, éditions Victor Gadoury, 2007
classés à COMORES, page 241
Encore merci à PHILIPPE