L’inflation (Corrigé indicatif)

 

Définition

L’inflation est la perte du pouvoir d’achat de la monnaie qui se traduit par une augmentation générale et durable des prix cette définition de l’INSEE permet de faire le lien entre pouvoir d ‘achat et inflation.
Une autre définition fournie par la banque centrale européenne permet quant à elle de relier le phénomène inflationniste à l’érosion de la monnaie : On parle d’inflation lorsque les prix augmentent globalement, et non uniquement les prix de quelques biens et services. Quand tel est le cas, avec le temps, chaque euro permet d’acheter moins de produits. Autrement dit, l’inflation érode progressivement la valeur de la monnaie.
On peut opposer à l’inflation le terme de déflation cette dernière  se caractérise  par une baisse durable et auto-entretenue du niveau général des prix.
Quant à la désinflation en économie, elle désigne une réduction de l’inflation, dans le cas où celle-ci reste néanmoins positive, ou dans le cas d’un ralentissement de la hausse des prix.
Comment calcule t’on l’inflation ? (Source INSEE.fr)
L’Insee publie chaque mois l’indice des prix à la consommation (IPC), qui permet de mesurer l’inflation en France, en diffusant le détail pour plus de 250 types de produits (360 postes détaillés pour la diffusion annuelle) qui renseignent sur l’évolution des prix pour la plupart des catégories de biens et services.
L’échantillon de produits, qu’on appelle communément le « panier de biens et services », est constitué de 4 600 variétés de produits suivis (plus de 1 400 en France métropolitaine et 300 à 800 par département ou région d’outre-mer). Il est renouvelé chaque année, ce qui permet d’être au plus près des évolutions de la consommation et notamment de prendre en compte l’apparition ou la disparition de la consommation de certains types de produits. Pour ne citer que deux exemples : le masque Covid a été ajouté à l’échantillon au moment de la crise sanitaire et les cassettes vidéos ont été retirées en 2006 (voir L’essentiel sur… l’inflation ainsi que ses vidéos pour comprendre la construction du panier de biens et services).
La variation de l’IPC va permettre de calculer le taux d’inflation (Voir exercice de votre manuel)
Pour en savoir plus
Aspects positifs de l’inflation 
L’inflation est un élément positif net lorsqu’elle est modérée, car elle stimule la croissance des salaires et l’investissement.
L’inflation limite la consommation et protège donc l’environnement en limitant l’extraction de ressources naturelles et le rejets d’extrants dans le milieu naturel
Aspects négatifs de l’inflation
Un taux d’inflation élevé est insoutenable et incite les investisseurs à conserver leur argent au lieu de le dépenser.
Une inflation élevée tend aussi à désavantager les plus pauvres qui ont des revenus fixes et qui ont moins de possibilités de se prémunir de la hausse des prix.
 



Video l’inflation




TD L’épargne (Corrigé)

 

A partir du cours, de votre manuel (3. Identifier les déterminants de l’épargne) et de la video rédiger une synthèse en respectant le plan suivant :

21 – L’épargne

  • L’épargne est la partie du revenu disponible des ménages qui n’est pas immédiatement consommée et qui permet une consommation différée et l’investissement.
  • L’épargne d’un ménage peut être conservée (thésaurisée), placée ou investie.

22 – Les formes de l’épargne

L’épargne peut être :

  • – financière : les sociétés financières (banques) offrent aux ménages des produits d’épargne, plus ou moins liquides, c’est-à-dire immobilisant les capitaux pour une durée plus ou moins longue, permettant de rémunérer leur argent. Les ménages peuvent également épargner en faisant l’acquisition de titres financiers (actions, …).
  • – non financière : les ménages peuvent investir dans des logements, des oeuvres d’art, …en vue d’en retirer des revenus (location) ou une plus-value (prix de revente supérieur au coût de revient).
  • – thésaurisée : les ménages gardent leur argent. Il ne rapporte pas.

 

23 – Les motifs de l’épargne

Trois raisons principalement peuvent pousser les ménages à épargner :

  • – faire face à un certain nombre de craintes ou d’incertitudes quant à l’avenir (chômage, retraite, …). Il s’agit alors d’une épargne de précaution.
  • – acquérir des biens durables (voiture, meubles, …) ou un logement. Il s’agit alors d’une épargne de confort.
  • – faire croître leur capital. Il s’agit alors d’une épargne spéculative.

 

24 – Les déterminants de l’épargne

L’épargne des ménages dépend :

  • – du revenu disponible : une hausse du revenu disponible peut se traduire par une hausse de l’épargne si la consommation reste stable ou augmente dans une proportion moindre.
  • – de l’inflation : l’inflation incite les ménages à accélérer leurs achats, diminuant de par la même leur épargne. Les achats non primordiaux peuvent être repoussés, de manière à augmenter la capacité d’épargne et maintenir le pouvoir d’achat futur.
  • – des taux d’intérêts : des taux d’intérêts élevés incitent les ménages à épargner davantage, car leur épargne sera mieux rémunérée.

Les conséquences de l’épargne sur l’économie

  • Elle contribue à la croissance économique de manière positive ou négative. Un équilibre de l’épargne doit être trouvé : si elle est insuffisante, elle réduit l’investissement, si elle est en excès, elle comprime la consommation On retrouve ici le principe du NI-NI (Ni trop, Ni trop peu)

 




CH8TH3 Le pouvoir d’achat des ménages et la consommation (corrigé)

A L’aide du plan ci dessous du cours du 15/04/2024 et des éléments de cours fournis dans ce TD ( Revenu disponible, inflation et taux d’intérêt) . Rédiger une synthèse intitulée la consommation des ménages 

11 – La consommation finale

La consommation finale est une opération économique qui se traduit par l’utilisation d’un bien ou d’un service pour satisfaire un besoin immédiat.

Les dépenses de consommation d’un ménage représentent les achats qu’il peut effectuer avec son revenu disponible.

La consommation effective des ménages comprend, en plus des dépenses de consommation, les consommations collectives d’éducation, de santé, de logement, culturelles et sportives dont ils sont les bénéficiaires exclusifs.

12 – Les formes de consommation

Un ménage peut consommer :

  • – des biens non durables, qui seront détruits lors de leur première utilisation (ex : produits alimentaires) ;
  • – des biens durables, qui seront détruits progressivement au fil de leur utilisation prolongée dans le temps (ex : un téléphone portable) ;
  • – des services, qui sont des biens immatériels (ex : une coupe de cheveux).

La consommation des ménages peut être individuelle ou collective. 

  • La consommation d’un bien est dite « collective » si le bien est indivisible et si elle n’exclut pas la consommation de ce bien par d’autres personnes en même temps. La consommation collective concerne donc les services, et plus particulièrement les services rendus par les administrations, appelés « services non marchands » car non proposés sur un marché (ex : l’éducation).

13 – Les déterminants de la consommation

131 – Les déterminants économiques

La consommation des ménages dépend :

  • – du revenu disponible : Généralement, plus le revenu disponible est élevé, plus la consommation est importante.
  • – du taux d’intérêt : Lorsque les taux d’intérêts sont faibles, les ménages peuvent emprunter à moindre coût et avoir une consommation supérieure à leur revenu disponible. Par contre, lorsque les taux d’intérêts sont élevés, les ménages ont tendance à réduire leur endettement et à moins consommer.
  • – du taux d’inflation : L’inflation est la hausse générale des prix. Lorsque l’inflation est élevée, le pouvoir d’achat des ménages baisse, entraînant la baisse de la consommation. Toutefois, les ménages peuvent aussi anticiper une augmentation de l’inflation et anticiper certaines dépenses en prévision d’une baisse prochaine du pouvoir d’achat.
  • – de l’effet de substitution : Certains biens sont dits substituables car permettant de satisfaire le même besoin. Dans ce cas, les consommateurs remplacent les biens dont le prix augmente par ceux dont le prix reste stable ou baisse.

132 – Les déterminants non économiques

Les choix de consommation ne sont pas seulement économiques. Des critères sociologiques(appartenance à un groupe), psychologiques et culturels jouent aussi un rôle essentiel. Il peut s’agir :

  • de la confiance en l’avenir : Le bon « moral des ménages » favorise la consommation alors qu’une période d’incertitude ou morose en entraîne une diminution.
  • – de l’âge : le comportement de consommation varie en fonction de l’âge. Les jeunes et les personnes âgées consomment davantage.
  • – de l’influence de l’offre : les entreprises, par l’intermédiaire de campagnes publicitaires et des médias « conditionnent » le consommateur et lui inventent des besoins de consommation.
  • – de la culture : les spécificités culturelles, ethniques et religieuses influencent la consommation.
  • – de l’appartenance ou de la référence à un groupe : le groupe influence les comportements d’achat des ménages, soit positivement (ex : les adolescents adoptent les tenues vestimentaires de leurs idoles) soit négativement (ex : les adolescents refusent de porter les même tenues vestimentaires que leurs parent

14 – L’effet des prix et du revenu sur la consommation

Pour mesurer la sensibilité de la consommation d’un produit par rapport aux variations de son prix, on calcule l’élasticité de la consommation par rapport au prix :

E = (Pourcentage de la variation de la demande (consommation) / Pourcentage de la variation du prix ) X 100

  • Si la demande est élastique par rapport au prix, le rapport est supérieur à 1
  • Si la demande est inélastique, le rapport est inférieur à 1.

L’élasticité prix mesure l’effet qu’entraîne une évolution du prix sur la consommation d’un produit. Plus l’élasticité est forte, plus la variation du prix a un effet important sur la consommation (demande).

 L’élasticité prix répond à la question : « Comment évolue la consommation d’un produit lorsque son prix augmente ou lorsque son prix baisse ? »

141 – L’élasticité prix

  • Si e = 0, alors la variation du prix n’a pas d’incidence sur la consommation (ex : biens de première nécessité). La consommation est alors qualifiée d’inélastique.
  • Si -1<e<0, alors la variation du prix entraîne une faible variation de la consommation. La consommation est alors qualifiée de faiblement élastique.
  • Si e <-1, alors la variation du prix entraîne une forte variation de la consommation. La consommation est alors qualifiée d’élastique.
  • Si e>0, alors l’augmentation du prix entraîne une augmentation de la consommation. Contraire à la loi de l’offre et de la demande, ce cas de figure concerne certains biens de luxe et de snobisme


Revenu disponible

 


 

Le pouvoir d’achat : mesure et variations

Définition :

Le pouvoir d’achat correspond au volume de biens et services qu’un revenu disponible permet d’acheter ; en d’autres termes, déterminer le pouvoir d’achat d’un revenu disponible revient à déterminer ce que ce revenu permet, concrètement, d’acheter.

Comment le mesurer ?

Pour le mesurer, deux éléments sont nécessaires :

 

Le niveau de revenu d’une part et le niveau des prix d’autre part. ( Voir schéma)

 

Ce niveau des prix est évalué par l’intermédiaire d’un indice calculé par l’Insee : l’indice des prix à la consommation (IPC). Cet indice, destiné à mesurer les variations des prix dans le temps, intègre les prix de milliers de biens et de services représentatifs de la consommation des ménages du pays (ces biens et services forment ce que les économistes appellent un « panier de biens et services »).

Le pouvoir d’achat s’évalue généralement à travers son évolution, cette dernière étant déterminée de la manière suivante :

 

Variation du pouvoir d’achat = Variation du revenu disponibleVariation de l’IPC

Par exemple pour 2017 : Variation du pouvoir d’achat = 3,11,3 = 1,8 % il y a donc un gain de pouvoir d’achat 

Schèma , source : https://www.lavoixdunord.fr/502162/article/2018-12-07/pouvoir-d-achat-les-gilets-jaunes-ont-ils-raison


Ainsi, une hausse des prix moins élevée que la hausse du revenu disponible d’un ménage implique une hausse de son pouvoir d’achat. Il est par ailleurs tout à fait possible que le revenu disponible d’un ménage s’élève mais que son pouvoir d’achat diminue si les prix ont augmenté d’avantage que son revenu.

Inversement, il est possible que le pouvoir d’achat d’un ménage augmente, même si son revenu disponible diminue, dans le cas où les prix diminuent davantage que son revenu (on parlerait alors de déflation). La mesure de l’évolution du pouvoir d’achat permet ainsi de donner davantage de sens au revenu disponible pour mesurer ce qu’il permet concrètement aux ménages de s’offrir.

Si votre revenu disponible baisse de 10 % et que l’IPC baisse de 10 % votre pouvoir d’achat reste identique


 

L’évolution à long terme du pouvoir d’achat des ménages français (Exercices pages 94 et 95)

Pour les ménages français, depuis 1949, le pouvoir d’achat a connu une évolution quasiment systématique, à l’exception de quelques périodes de baisse (ces dernières renvoient généralement à des phénomènes économiques impactant négativement la croissance : choc pétrolier, récession économique, crise économique, etc.). Ainsi, en tendance de long terme, le pouvoir d’achat des ménages français s’est largement amélioré.

Source : https://www.economie.gouv.fr/facileco/pouvoir-achat-definition#

Toutefois, cette tendance d’évolution positive masque des différences entre les ménages, les chiffres calculés par l’Insee ne prenant pas en compte les situations individuelles de chaque ménage : certains ont ainsi connu une hausse de leur pouvoir d’achat bien plus élevée que la hausse moyenne calculée, tandis que d’autres, inversement, ont connu une hausse de leur pouvoir d’achat bien inférieure que la hausse moyenne calculée. ( c’est le problème du calcul et de l’évaluation par moyenne)

Ceci s’explique par

  • Des relations à l’emploi différentes (certaines connaissent de régulière hausse de salaire, d’autres non),
  • Des modes de consommation différents (tous les ménages ne consomment pas les mêmes biens et les évolutions des prix de tous les biens ne sont pas les mêmes : certains sont donc plus exposés à la hausse des prix que d’autres) ou encore, par exemple, par des localisations différentes (les prix n’augmentent pas de la même manière partout).

Dès lors, le ressenti de la hausse du pouvoir d’achat (les économistes évoquent « le pouvoir d’achat ressenti », différent du « pouvoir d’achat réel ») varie d’un ménage à l’autre.


TAUX D’INTERET




TD L’épargne

 

A partir du cours, de votre manuel (3. Identifier les déterminants de l’épargne) et de la video rédiger une synthèse en respectant le plan suivant :

  • 21 – L’épargne
  • 22 – Les formes de l’épargne
  • 23 – Les motifs de l’épargne
  • 24 – Les déterminants de l’épargne

 




CH8TH3 Le pouvoir d’achat des ménages et la consommation

A L’aide du plan ci dessous du cours du 15/04/2024 et des éléments de cours fournis dans ce TD ( Revenu disponible, inflation et taux d’intérêt) . Rédiger une synthèse intitulée la consommation des ménages 

11 – La consommation finale
12 – Les formes de consommation
13 – Les déterminants de la consommation
131 – Les déterminants économiques
132 – Les déterminants non économiques
14 – L’effet des prix et du revenu sur la consommation
141 – L’élasticité prix


Revenu disponible

 


 

Le pouvoir d’achat : mesure et variations

Définition :

Le pouvoir d’achat correspond au volume de biens et services qu’un revenu disponible permet d’acheter ; en d’autres termes, déterminer le pouvoir d’achat d’un revenu disponible revient à déterminer ce que ce revenu permet, concrètement, d’acheter.

Comment le mesurer ?

Pour le mesurer, deux éléments sont nécessaires :

 

Le niveau de revenu d’une part et le niveau des prix d’autre part. ( Voir schéma)

 

Ce niveau des prix est évalué par l’intermédiaire d’un indice calculé par l’Insee : l’indice des prix à la consommation (IPC). Cet indice, destiné à mesurer les variations des prix dans le temps, intègre les prix de milliers de biens et de services représentatifs de la consommation des ménages du pays (ces biens et services forment ce que les économistes appellent un « panier de biens et services »).

Le pouvoir d’achat s’évalue généralement à travers son évolution, cette dernière étant déterminée de la manière suivante :

 

Variation du pouvoir d’achat = Variation du revenu disponibleVariation de l’IPC

Par exemple pour 2017 : Variation du pouvoir d’achat = 3,11,3 = 1,8 % il y a donc un gain de pouvoir d’achat 

Schèma , source : https://www.lavoixdunord.fr/502162/article/2018-12-07/pouvoir-d-achat-les-gilets-jaunes-ont-ils-raison


Ainsi, une hausse des prix moins élevée que la hausse du revenu disponible d’un ménage implique une hausse de son pouvoir d’achat. Il est par ailleurs tout à fait possible que le revenu disponible d’un ménage s’élève mais que son pouvoir d’achat diminue si les prix ont augmenté d’avantage que son revenu.

Inversement, il est possible que le pouvoir d’achat d’un ménage augmente, même si son revenu disponible diminue, dans le cas où les prix diminuent davantage que son revenu (on parlerait alors de déflation). La mesure de l’évolution du pouvoir d’achat permet ainsi de donner davantage de sens au revenu disponible pour mesurer ce qu’il permet concrètement aux ménages de s’offrir.

Si votre revenu disponible baisse de 10 % et que l’IPC baisse de 10 % votre pouvoir d’achat reste identique


 

L’évolution à long terme du pouvoir d’achat des ménages français (Exercices pages 94 et 95)

Pour les ménages français, depuis 1949, le pouvoir d’achat a connu une évolution quasiment systématique, à l’exception de quelques périodes de baisse (ces dernières renvoient généralement à des phénomènes économiques impactant négativement la croissance : choc pétrolier, récession économique, crise économique, etc.). Ainsi, en tendance de long terme, le pouvoir d’achat des ménages français s’est largement amélioré.

Source : https://www.economie.gouv.fr/facileco/pouvoir-achat-definition#

Toutefois, cette tendance d’évolution positive masque des différences entre les ménages, les chiffres calculés par l’Insee ne prenant pas en compte les situations individuelles de chaque ménage : certains ont ainsi connu une hausse de leur pouvoir d’achat bien plus élevée que la hausse moyenne calculée, tandis que d’autres, inversement, ont connu une hausse de leur pouvoir d’achat bien inférieure que la hausse moyenne calculée. ( c’est le problème du calcul et de l’évaluation par moyenne)

Ceci s’explique par

  • Des relations à l’emploi différentes (certaines connaissent de régulière hausse de salaire, d’autres non),
  • Des modes de consommation différents (tous les ménages ne consomment pas les mêmes biens et les évolutions des prix de tous les biens ne sont pas les mêmes : certains sont donc plus exposés à la hausse des prix que d’autres) ou encore, par exemple, par des localisations différentes (les prix n’augmentent pas de la même manière partout).

Dès lors, le ressenti de la hausse du pouvoir d’achat (les économistes évoquent « le pouvoir d’achat ressenti », différent du « pouvoir d’achat réel ») varie d’un ménage à l’autre.


TAUX D’INTERET




CH8TH3 La capacité et l’incapacité (TD)

La Capacité et l’incapacité juridique 

RESSOURCES

 

 

T.A.F

A l’aide la vidéo et et de votre manuel numérique 

CHAPITRE 6 – LA CAPACITÉ ET L’INCAPACITÉ

Les incapacités de la personne physique

Q1)Listez les différents types d’incapacité de la personne physique. Vous traiterez cette question en regroupant vos réponses selon les critères suivants : incapacité de jouissance et incapacité d’exercice

Q2) Vous compléterez ensuite le tableau suivant :  J’ai laissé un exemple en rouge 

SAUVEGARDE DE JUSTICE CURATELLE TUTELLE
Besoins de la personne incapable Protection temporaire : hospitalisation, dépression par exemple.
Intervention d’un tiers dans la gestion du patrimoine
Etendue de la capacité maintenue
Condition d’ouverture

Q3 Après avoir lu l’article ci dessous expliquer la notion de curatelle renforcée:

https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/alain-delon/alain-delon-l-acteur-place-sous-curatelle-renforcee_6470486.html

Les incapacités de la personne morale

A l’aide de votre manuel et des ressources en bas de page concevoir un tableau (Vous vous inspirerez du tableau précédent) présentant les incapacités de la personne morale.

 




Corrigé du tableau de synthèse , personne physique et personne morale

 




Fiche ressource : L’acquisition de la nationalité (Approche)

 
ATTRIBUTION À LA NAISSANCE ACQUISITION EN COURS DE VIE
L’enfant naît français dans les cas suivants :

PAR FILIATION (DROIT DU SANG)

  • L’enfant né d’un parent français, quel que soit son lieu de naissance, est français.

PAR DOUBLE DROIT DU SOL

  • L’enfant né en France est français si :
  • un de ses parents est lui-même né en France ;
  • un de ses parents est né en Algérie avant l’indépendance ;
  • il est né avant le 1er janvier 1994 et un de ses parents est lui-même né sur le territoire d’un État anciennement sous souveraineté française.

Pour consulter la liste des États anciennement sous souveraineté française : Pour voir le tableau récapitulatif de l’indépendance des colonies

POUR ÉVITER L’APATRIDIE

  • L’enfant né en France de parents inconnus ou apatrides ou de parents qui ne lui ont pas transmis leur propre nationalité est français.

 

Une personne peut devenir française dans les cas suivants :

PAR NAISSANCE ET RÉSIDENCE EN FRANCE

  • Automatiquement à 18 ans : l’enfant qui a résidé en France pendant 5 ans depuis l’âge de 11 ans deviendra français.
  • par déclaration au tribunal d’instance : l’enfant peut devenir français :
    dès 16 ans s’il a sa résidence habituelle en France depuis 5 années à compter de l’âge de 11 ans ;
    dès 13 ans s’il a sa résidence habituelle en France depuis 5 années à compter de l’âge de 8 ans. L’enfant, représenté par ses parents, doit donner son consentement.

PAR MARIAGE

  • par déclaration en préfecture.
    Un étranger conjoint de français peut après 4 années de mariage (la vie commune ne doit pas avoir été rompue) demander à devenir français. Il devra justifier d’une connaissance suffisante de la langue française.
    Le délai de vie commune est portée à 5 ans si, au moment de la déclaration, il ne justifie pas d’une résidence en France pendant au moins 3 ans à compter du mariage.

PAR NATURALISATION

  • l’étranger qui réside régulièrement en France depuis plus de 5 ans, sauf exceptions, peut demander à devenir français.
  • il doit être majeur, avoir en France le centre de ses intérêts matériels et de ses attaches familiales.
  • il doit être bien intégré et justifier d’une connaissance suffisante de la langue française et des valeurs de la République notamment.

 




La personnalité juridique (corrigé tableau personnalité juridique)

Personnalité juridique
Définitions

Les personnes juridiques sont des sujets de droit titulaires de droits et d’obligations

Caractéristiques

  • Ce sont des entités juridiques auxquelles on peut rattacher des droits subjectifs (créances et dettes). On peut se servir ici de l’exemple de l’achat immobilier donné dans la vidéo
  • Les sujets de droit sont les seules personnes à qui le droit reconnaît la personnalité juridique par opposition aux objets de droit qui ne la possèdent pas.
  • La personnalité juridique est reconnue à tous les êtres humains, les personnes physiques, et à un certain nombre de groupements qui sont réunis dans un but commun, les personnes morales
  • La personne dispose alors de la capacité de jouissance (capacité de jouir d’un droit comme le droit de propriété ou la liberté d’expression) et de la capacité d’exercice qui est le droit de les exercer (conclure des contrats et ester en justice).
  • Concernant le statut des animaux, ces derniers sont depuis 2015 des « êtres vivants doués de sensibilité » mais ne sont pas assimilés à une personne.
  • Les personnes, en tant que sujets de droit, ont des droits :Ce sont les droits subjectifs. Parmi eux l’on peut distinguer les droits patrimoniaux (attachés à un patrimoine comme le droit de propriété, la protection concernant les brevets ou les dessins et modèles)et les droits extrapatrimoniaux (attachés à une personne comme le droit au secret de la vie privée, le droit de vote, le droit à la dignité humaine).