La productivité : bien définir pour bien comprendre

A l’aide des ressources ci dessus:

 

 

 




La combinaison des facteurs de production : Bien définir pour bien comprendre (Corrigé du tableau)

T.A.F

A partir des vidéos ci dessous et du document suivant  concevoir un tableau présentant les caractéristiques de la combinaison des facteurs de production.

Pourquoi dans certains livres d’économie parle t’on en faisant référence aux facteurs de production de : “Terre Capital Travail” ?

Vous n’oublierez pas dans le tableau de réserver “un endroit”  permettant de définir les différents types d’investissement .

Vous préciserez en entête du tableau une définition des facteurs de production

Ressources Video

.Video Ici : https://youtu.be/P-RD8mm1mYE?si=U9CzF3M8Bu1Sn9Gz

Ressources documentaires :

Le cours Illustré

 

Corrigé du tableau.

 




La combinaison des facteurs de production : Bien définir pour bien comprendre

T.A.F

A partir des vidéos ci dessous et du document suivant  concevoir un tableau présentant les caractéristiques de la combinaison des facteurs de production.

Pourquoi dans certains livres d’économie parle t’on en faisant référence aux facteurs de production de : “Terre Capital Travail” ?

Vous n’oublierez pas dans le tableau de réserver “un endroit”  permettant de définir les différents types d’investissement .

Vous préciserez en entête du tableau une définition des facteurs de production

Ressources Video

.Video Ici : https://youtu.be/P-RD8mm1mYE?si=U9CzF3M8Bu1Sn9Gz

Ressources documentaires :

Le cours Illustré

 

 

 




Chapitre 4 : La combinaison des facteurs de production (ressource illustrée)

MISE EN SITUATION 


PLAN

  • Introduction
  • Définition des facteurs de production
  • Le facteur travail
  • Le facteur capital
  • Les facteurs savoir et information
  • Le facteur ressources naturelles 
  • La combinaison des facteurs de production
  • La productivité

Introduction Pour produire, les entreprises doivent combiner plusieurs facteurs de production : le travail, le capital, les ressources naturelles, le savoir et la connaissance. Le choix de la combinaison de ces facteurs de production se fait de façon à obtenir le profit le plus élevé. Pour mesurer l’efficacité de ce choix, on utilise un indicateur : la productivité

Définition des facteurs de production/ mode d’emploi Les facteurs de production sont les ressources mises en œuvre dans la production de biens et de services

Dans certains ouvrages on peut encore lire que les facteurs de production peuvent se résumer en trois mots : TERRE-CAPITAL-TRAVAIL.

Aujourd’hui on préfère retenir la classification suivante : TRAVAIL-CAPITAL-SAVOIR et INFORMATION-RESSOURCES NATURELLES

 

 

 

 

 

 

 

 

1 – LE FACTEUR TRAVAIL

11 – Définition Le travail désigne l’ensemble des activités, rémunérées, intellectuelles et physiques, organisées et coordonnées par des hommes, en vue de produire des biens et des services. Le facteur travail correspond à la quantité de main d’œuvre disponible ou utilisée dans un pays pour produire. (Marché du travail)

12 – La quantité de facteur travail D’un point de vue quantitatif, le facteur travail correspond au nombre de salariés ou d’heures travaillées (à l’échelle microéconomique), ou à la population active (à l’échelle macroéconomique). La quantité de facteur travail disponible dépend :

  • De la population totale, qui est l’ensemble des personnes, françaises ou étrangères, établies de façon durable sur le territoire économique français (métropole et outre-mer), même si ces personnes en sont temporairement absentes.
  • De la population active: Population totale – jeunes pas encore en âge légal de travailler – les retraités – les personnes non réellement disponibles pour travailler (les étudiants, les personnes au foyer, …).
  • De la législation: durée hebdomadaire légale du travail (35 h actuellement), nombre de semaines de congés payés (5 semaines actuellement), …

13 – La qualité du facteur travail D’un point de vue qualitatif, le facteur travail peut être apprécié par le niveau de qualification et de formation du personnel, l’âge, le sexe, le secteur d’activité. Le travail mis en œuvre dans un processus de production intègre des connaissances, des capacités, des compétences et des qualifications qui sont propres à chaque individu et qui forment le capital humain. Plus un individu est qualifié et expérimenté, plus sa contribution à la production sera importante. L’amélioration de la qualité du facteur travail passe par l’amélioration de la formation initiale et de la formation continue, une amélioration des conditions de travail (moins d’arrêts de travail, des salariés plus motivés, …), ….

2 – LE FACTEUR CAPITAL


Les différents sens du mot “capital”

  • Capital financier (ou capitaux) :Source de financement : argent disponible, prêts, etc.
  • Capital comptable : Argent apporté par les associés au moment de la création de l’entreprise
  • Capital technique (= capital fixe) Ce sont tous les biens durables nécessaires à la production : machines, équipements, chaînes de montage, etc.

21 – Définition Le capital est constitué par l’ensemble des moyens de production qui servent à la fabrication de biens ou de services.  Il comprend :

  • Le capital fixe, qui est constitué par l’ensemble des biens durables qui peuvent intervenir dans plusieurs cycles de production sans subir de transformations autres que l’usure ou l’obsolescence (ex : les machines, les bâtiments, …).
  • Le capital circulant, qui est constitué par l’ensemble des biens utilisés et transformés au cours du processus de production (ex : matières premières, énergie, …).

Voir video ci dessus

Il désigne aussi l’ensemble des moyens matériels utilisés pour produire. Lorsque le stock de capital augmente dans l’entreprise, on parle d’investissement. Pour résumer l’investissement peut prendre 3 formes :

  • l’investissement de capacité : augmentation de la capacité de production ;
  • l’investissement de remplacement : renouvellement des machines dépréciées ou obsolètes ;
  • l’investissement de productivité : amélioration de l’efficacité du processus de production.

22 – L’investissement L’investissement est l’opération par laquelle un agent économique procède à l’acquisition de capital technique (capital fixe).

221 – Les fonctions de l’investissement

La décision d’investir peut répondre à plusieurs objectifs :

  • L’acquisition de matériels et équipements supplémentaires pour augmenter les capacités de production est appelé investissement de capacité.
  • Le remplacement des matériels et équipements usés ou obsolètes, afin de permettre à l’agent économique de conserver son potentiel de production, est appelé investissement de renouvellement ou de remplacement
  • Le remplacement de matériels et équipements obsolètes, en raison du progrès technique, par des matériels et équipements plus performants qui permettront d’augmenter l’efficacité de la production, est appelé investissement de productivité.

222 – La forme de l’investissement

L’investissement est :

  • Matériel, lorsqu’il consiste à augmenter les équipements et matériels nécessaires au processus de production.
  • Immatériel, lorsqu’il s’agit de dépenses de recherche et développement, d’actions de formation continue, de dépenses publicitaires, … qui présentent la caractéristique d’avoir des effets sur le résultat de l’entreprise à moyen ou long terme.
  • Financier, lorsqu’il consiste à acquérir des actions, qui représentent un titre de propriété sur une autre entreprise.

 

223 – La mesure de l’investissement

La Comptabilité nationale et l’INSEE mesure l’investissement à l’aide d’un indicateur appelé « Formation Brute de Capital Fixe (FBFC) ». Cet indicateur se défini comme étant la somme des acquisitions de biens durables utilisés pendant au moins un an dans le processus de production. Sont pris en compte tous les biens durables matériels et que les logiciels comme biens durables immatériels.

  3 – LES FACTEURS SAVOIR ET INFORMATION

31 – Le savoir Le savoir comprend :

  • Les connaissances, qui permettent aux individus de développer leur capacité d’apprentissage et leur capacité à comprendre et résoudre des problèmes.
  • Le savoir-faire, qui est la somme des compétences nécessaires pour exercer une fonction, un métier. L’accumulation de connaissances permet aux individus de développer leur savoir-faire.

Le savoir, initialement individuel, devient de plus en plus collectif. Cela évite que le départ d’un salarié ne pénalise l’entreprise. Pour ce faire, les entreprises ont mis en place des politiques de gestion du savoir (culture de partage des connaissances, incitation des salariés à rester dans l’entreprise, partenariats, …).

32 – L’information L’information est une ressource stratégique pour l’entreprise car elle leur permet de prendre des décisions et d’innover. Elle intervient en amont de toute décision de production. L’information peut être interne (disponible à l’intérieur de l’entreprise) ou externe (à chercher à l’extérieur de l’entreprise). Les informations sont gérées par le système d’information de l’entreprise, qui se charge de leur collecte, de leur stockage et de leur diffusion. Petit à petit se développe dans les entreprises la notion d’intelligence économique qui est la coordination et l’organisation des activités destinées à identifier, recueillir, traiter et analyser, diffuser et mettre en œuvre l’information utile, aux fins d’une réflexion constante visant à appréhender l’environnement en termes d’opportunités et de menaces.

4 – LE FACTEUR RESSOURCES NATURELLES (Ex facteur TERRE)

41 – La gestion des ressources naturelles (voir lexique) Toute production intègre, à un niveau ou à un autre, des ressources naturelles. Les ressources naturelles ne proviennent pas d’un processus de production, mais de la nature. A ce titre, elles sont limitées. ( voir problématique de l’économie chapitre 1) L’offre de ressources naturelles dépend des stocks à un moment donné et des moyens techniques et humains mobilisables pour accéder à de nouvelles ressources naturelles, à un coût de production raisonnable. La demande de ressources naturelles dépend de la croissance économique et de l’évolution des modes de vie. La gestion des ressources naturelles consiste à mettre en adéquation, l’offre et la demande. Ceci est d’autant plus compliqué, que certaines ressources naturelles sont non renouvelables (ex : le pétrole, le fer, le cuivre …).

42 – Les conséquences sur l’environnement L’exploitation des ressources naturelles se fait parfois dans la seule optique de la rentabilité économique, au mépris de l’environnement. Ne sont alors pas pris en compte les risques d’épuisement des ressources naturelles renouvelables et non renouvelables, la pollution engendrée, … Autant de facteurs qui à terme auront des répercussions non seulement sur la qualité de vie et la santé des individus, mais aussi sur les économies (coûts de dépollution, coût des problèmes de santé, ….), les processus de production (remplacement de certaines ressources naturelles, …), …. Il est donc important de respecter un certain équilibre entre l’offre et la demande de ressources naturelles.

5) LA COMBINAISON DES FACTEURS DE PRODUCTION   Pour produire, plusieurs combinaisons des facteurs de production sont possibles :

  • soit tirer profit de machines performantes et n’employer que peu de salariés (par exemple la production des voitures en France) ;
  • soit utiliser une main-d’œuvre abondante et peu de machines (par exemple la production des voitures en Roumanie).

L’entreprise doit trouver la combinaison de facteurs qui lui permet de produire le plus possible au moindre coût, avec la qualité désirée et en respectant les délais. Lorsque plusieurs combinaisons productives sont possibles, l’entreprise choisit donc la combinaison qui maximise son profit. Actuellement, les évolutions technologiques et le renforcement de la concurrence conduisent souvent les entreprises à remplacer des hommes par des machines car le facteur capital apparaît comme moins coûteux que le facteur travail. C’est notamment le cas dans l’industrie, avec le développement de la robotique. On parle alors de « substitution du capital au travail ».   6) LA MESURE DE L’EFFICACITE DU CHOIX : LA PRODUCTIVITE

  • La productivité est le rapport entre une production et les facteurs nécessaires à son obtention (voir cours de gestion).
  • La productivité du capital est le rapport entre la production et le stock de capital mis en œuvre.
  • La productivité du travail est le rapport entre la production et l’emploi (effectif ou nombre d’heures).
  • Productivité par tête = Production / effectif occupé
  • Productivité horaire = Production / activité brute de la main-d’œuvre

Lorsque la productivité augmente, on parle de « gains de productivité ». Ces gains de productivité constituent un surplus de richesse (on parle alors de croissance) qui se partage entre :

  • une hausse des salaires, qui permet d’améliorer la consommation ;
  • une baisse des prix, qui permet de stimuler la consommation et les exportations ;
  • une hausse des profits, qui permet de distribuer plus de dividendes, ce qui est favorable à la consommation ;
  • une hausse de l’investissement, qui permet d’améliorer la productivité.

Pour en savoir plus:

Ressource




CH3 TH1 partie 3 La Monnaie (Corrigé indicatif du TD, hors synthèse)

T.A.F

A l’aide des ressources vidéos ci dessous réaliser un tableau de synthèse présentant :

  • Définition(s)
  • Les différentes formes de la monnaie
  • Les différentes fonctions de la monnaie


 

Définition (Ne pas oublier un petit rappel historique)

Les différentes formes de monnaie

Les différentes fonctions de la monnaie

Fonctions économiques

Fonctions non-économiques
Exercice 1
Cet exercice va vous permettre d’aborder la définition de la monnaie en présentant les limites du TROC
Les limites du TROC
Nous sommes dans une économie où il n’y a pas de monnaie. Quatre types d’individus souhaitent échanger des biens :
1. La musicienne enceinte : elle ne peut qu’offrir des concerts mais a très envie de manger des fraises,
2. Le cultivateur de fraises passionné d’œnologie : il a des fraises à échanger fraises et souhaite acquérir des bouteilles de vin.
3. Le viticulteur carnivore : il propose du vin et a très envie de manger un méchoui.
4. Le berger mélomane : il propose des moutons et a très envie d’écouter de la musique.

Question 1. Combien d’échanges doit-il y avoir si la musicienne veut vraiment manger des fraises ?
La musicienne va échanger avec le berger et obtenir des moutons ECHANGE 1
Elle est donc en possession de mouton(s)
La musicienne va ensuite échanger avec le viticulteur ECHANGE 2
Elle est donc en possession de vin
La musicienne va ensuite échanger du vin avec le cultivateur ECHANGE3
Elle est donc en possession de fraises : Son besoin est assouvi
Il a donc fallu 3 échanges pour satisfaire les besoins de la musicienne
Cet exercice est purement théorique, en effet au travers des trois échanges il faut qu’il y ait une simultanéité des besoins ce qui n’est pas forcément « réalisable »
La réponse à cette question peut être présentée au travers d’un schéma

Question 2. Combien de prix relatifs faudrait-il calculer pour que chacun obtienne ce qu’il désire ?
Prix relatif(s)
Négociation entre la musicienne et le berger Prix 1
Négociation entre la musicienne et le viticulteur Prix 2
Négociations entre la musicienne et le viticulteur Prix 3

Question 3. Si nous introduisons de la monnaie, combien d’échanges doit il y avoir ?
Un seul échange suffirait entre la musicienne et le cultivateur, par contre il serait nécessaire d’introduire la notion de « taux de change « afin d’évaluer le cout
relatif de chaque intermédiaire
Toutefois il faut que cette monnaie soit reconnue par tous les intermédiaires (voir cour sur la monnaie fiduciaire)
Si un seul intervenant ne reconnait pas la monnaie ce sont tous les échanges ( par effet de cascade) qui sont remis en cause

Exercice 2
La monnaie repose sur la confiance
La valeur d’une monnaie se fonde sur la confiance des gens qui l’utilisent. La valeur de la monnaie canadienne, dont les billets de banque et les pièces de monnaie, vient du fait qu’elle est largement acceptée et qu’elle constitue une réserve de valeur sûre.
Pour que la monnaie puisse remplir toutes ses fonctions de façon satisfaisante, sa valeur doit rester relativement stable au fil du temps. C’est pourquoi la Banque du Canada s’emploie à entretenir la confiance du public à l’égard de la monnaie du pays. Pour ce faire, la Banque met en œuvre la politique monétaire de façon à maintenir l’inflation à un niveau bas, stable et prévisible. La maîtrise de l’inflation contribue non seulement à protéger la valeur de la monnaie canadienne, mais aussi à maintenir un climat favorable à une croissance économique soutenue.
La prévention de la contrefaçon, c’est-à-dire l’ensemble des mesures prises pour veiller à ce que les billets de banque soient acceptés facilement et à ce que leur authenticité ne fasse aucun doute, constitue un autre des grands efforts que déploie la Banque pour préserver la confiance dans la monnaie canadienne. La Banque est responsable de la conception, de la production et de la distribution des billets de banque.
Source : « Qu’est-ce que la monnaie ? » Banque du Canada, mai 2011
Question 1. Expliquer – Pourquoi l’absence de confiance en une monnaie est-elle problématique ?
C’est essentiellement le rôle de la monnaie fiduciaire (Étymologiquement, le mot fiduciaire vient de « fiducie », qui signifie « confiance »)
Cette forme de monnaie est basée sur la confiance.
Elle est acceptée par tous comme moyen de règlement parce que les agents économiques ont confiance dans l’institution qui émet cette monnaie et en garantit lavaleur dans le temps. Cette garantie est nécessaire puisque la valeur intrinsèque de cette monnaie est déconnectée de sa valeur faciale (une pièce de 1 €uro représente un euro mais ne vaut pas un euro, autre exemple, un billet de 500 € a une valeur intrinsèque très faible mais les agents économiques acceptent ce billet car la Banque centrale européenne pour l’Europe, la banque du Canada pour le Canada garantit sa valeur).
Question 2. Expliquer – Comment la Banque centrale canadienne souhaite-t-elle assurer cette confiance ?
En maintenant le niveau le plus bas d’inflation (1) et en luttant contre la contrefaçon
(1)L’inflation est la perte du pouvoir d’achat de la monnaie qui se traduit par
une augmentation générale et durable des prix
(2) La contrefaçon est la reproduction ou l’imitation d’un objet par une entreprise clandestine

Vocabulaire ( liste non exhaustive)

  • Monnaie
  • Monnaie scripturale
  • Monnaie fiduciaire
  • Troc

 

 

Plan indicatif de la synthèse :

1) Définitions et historique

2) Les fonctions de la monnaie

  1. La monnaie assure trois fonctions économiques
  2. La monnaie assure essentiellement deux fonctions dites non-économiques

3) Les formes de la monnaie

  1. L’évolution des formes monétaires

4) Ne pas confondre Monnaie et moyens de paiement 

  1. Moyens de paiement classiques

1) Carte bancaire 

2) Virements bancaires

3)  Le prélèvement automatique 

4) Les espèces

5) Le chèque

  1.  Nouveaux moyens de paiement

1) Compte virtuel 

2) Paiement sans contact 

3) e-carte bleue 

4) Monnaie virtuelle

 

Vocabulaire à maitriser

• Troc 

• Monnaie 

• Monnaie métallique 

• Monnaie scripturale 

• Monnaie divisionnaire 

• Monnaie fiduciaire  • Epargne

 




CH3 TH1 partie 3 La Monnaie (TD)

T.A.F

A l’aide des ressources vidéos ci dessous réaliser un tableau de synthèse présentant :

  • Définition(s)
  • Les différentes formes de la monnaie
  • Les différentes fonctions de la monnaie

 

Définition (Ne pas oublier un petit rappel historique)

Les différentes formes de monnaie

Les différentes fonctions de la monnaie

Fonctions économiques

Fonctions non-économiques
Exercice 1
Cet exercice va vous permettre d’aborder la définition de la monnaie en présentant les limites du TROC
Les limites du TROC
Nous sommes dans une économie où il n’y a pas de monnaie. Quatre types d’individus souhaitent échanger des biens :
1. La musicienne enceinte : elle ne peut qu’offrir des concerts mais a très envie de manger des fraises,
2. Le cultivateur de fraises passionné d’œnologie : il a des fraises à échanger fraises et souhaite acquérir des bouteilles de vin.
3. Le viticulteur carnivore : il propose du vin et a très envie de manger un méchoui.
4. Le berger mélomane : il propose des moutons et a très envie d’écouter de la musique.
  • Question 1. Combien d’échanges doit-il y avoir si la musicienne veut vraiment manger des fraises ?
  • Question 2. Combien de prix relatifs faudrait-il calculer pour que chacun obtienne ce qu’il désire ?
  • Question 3. Si nous introduisons de la monnaie, combien d’échanges doit il y avoir ?
Exercice 2
La monnaie repose sur la confiance
La valeur d’une monnaie se fonde sur la confiance des gens qui l’utilisent. La valeur de la monnaie canadienne, dont les billets de banque et les pièces de monnaie, vient du fait qu’elle est largement acceptée et qu’elle constitue une réserve de valeur sûre.
Pour que la monnaie puisse remplir toutes ses fonctions de façon satisfaisante, sa valeur doit rester relativement stable au fil du temps. C’est pourquoi la Banque du Canada s’emploie à entretenir la confiance du public à l’égard de la monnaie du pays. Pour ce faire, la Banque met en œuvre la politique monétaire de façon à maintenir l’inflation à un niveau bas, stable et prévisible. La maîtrise de l’inflation contribue non seulement à protéger la valeur de la monnaie canadienne, mais aussi à maintenir un climat favorable à une croissance économique soutenue.
La prévention de la contrefaçon, c’est-à-dire l’ensemble des mesures prises pour veiller à ce que les billets de banque soient acceptés facilement et à ce que leur authenticité ne fasse aucun doute, constitue un autre des grands efforts que déploie la Banque pour préserver la confiance dans la monnaie canadienne. La Banque est responsable de la conception, de la production et de la distribution des billets de banque.
Source : « Qu’est-ce que la monnaie ? » Banque du Canada, mai 2011
Question 1. Expliquer – Pourquoi l’absence de confiance en une monnaie est-elle problématique ?
Question 2. Expliquer – Comment la Banque centrale canadienne souhaite-t-elle assurer cette confiance ?

Vocabulaire ( liste non exhaustive)

  • Monnaie
  • Monnaie scripturale
  • Monnaie fiduciaire
  • Troc

 

 

Plan indicatif de la synthèse :

1) Définitions et historique

2) Les fonctions de la monnaie

  1. La monnaie assure trois fonctions économiques
  2. La monnaie assure essentiellement deux fonctions dites non-économiques

3) Les formes de la monnaie

  1. L’évolution des formes monétaires

4) Ne pas confondre Monnaie et moyens de paiement 

  1. Moyens de paiement classiques

1) Carte bancaire 

2) Virements bancaires

3)  Le prélèvement automatique 

4) Les espèces

5) Le chèque

  1.  Nouveaux moyens de paiement

1) Compte virtuel 

2) Paiement sans contact 

3) e-carte bleue 

4) Monnaie virtuelle

 

Vocabulaire à maitriser

• Troc 

• Monnaie 

• Monnaie métallique 

• Monnaie scripturale 

• Monnaie divisionnaire 

• Monnaie fiduciaire  • Epargne

 




CHT3 TH1 Partie 2 le circuit économique TD (corrigé indicatif)

Ressources :

T.A.F

A l’aide des videos ci dessus et de votre manuel (exercices à réaliser pendant les vacances définir :

  • La notion de flux
  • Les flux économiques traduisent les interrelations (échanges) entre les agents et peuvent être représentés schématiquement par un circuit économique. Le circuit met en évidence les relations d’interdépendance entre les agents et constitue une représentation simplifiée de l’économie qui est en réalité très complexe.

 

  • Préciser quels sont les differents flux nécessaires pour représenter un circuit économique

On distingue

  • Les flux réels ou physiques, aussi appelés flux réels de biens et de services (dénomination que l’on retrouve chez nathan). A cette classification il est préfarable d’opter pour flux réels de services et flux réles de marchandise.
  • Les flux monétaires, ou financiers.

Le rôle des flux

  • Les flux sont souvent la contrepartie d’un autre flux. Un flux monétaire est généralement la contrepartie d’un flux physique, par exemple, dans le cas d’une opération d’achat (bien contre règlement) ou de travail (travail contre salaire) .
    Mais un flux monétaire peut également être la contrepartie d’un autre flux monétaire, dans le cas d’unemprunt par exemple (crédit contre intérêt).On parlera alors de création de monnaie
  1. Proposer une définition du circuit économique

On peut faire cohabiter deux définitions:

Celle vue en cours (diaporama) :

“Mouvement de biens, de services ou encore de monnaie entre deux agents économiques.”

Celle proposée dans la première vidéo

“Un circuit économique est une représentaion schématique et simplifiée de l’activité économique . Il décrit les flux entre les différents agent économiques”

Pour aller plus loin :

LA CONSTRUCTION D’UN CIRCUIT ECONOMIQUE SIMPLIFIE

 

 

  1. Rédiger une synthèse d’une page présentant le circuit économique et ses limites .

Accéder au corrigé des exercices à faire pendant les vacances :

)

Petit rappel 

 




CH3 TH1 Partie2 La spécialisation en économie (corrigé indicatif)

Video introductive

Question ?

Cette situation vous semble elle plausible, quelle(s) réalité(s) économique(s) suggére t’elle ?

L’épilogue de la publicité prétend que l’etre humain ne peut tout faire et que dans un souci d’efficacité il est voué à se spécialiser . En effet cette spécialisation permettra en outre de se focaliser sur l’activité principale (ici un restaurateur) et de déléguer les autres activités à des sous traitants .

La spécialisation dans les échanges (De la specialisation des producteurs a la specialisation des pays)

1. Spécialisation des producteurs

Il n’est pas possible de produire seul l’ensemble des biens et des services qui nous sont utiles (correspondent à nos besoins). Nous devons donc d’abord produire un bien ou un service satisfaisant des besoins pour obtenir en rémunération ce que nous pourrons dépenser pour satisfaire nos propres besoins

Nous pouvons là faire référence à la parabole du bon et du mauvais boulanger. Le bon boulanger est riche car il produit du bon pain alors que le mauvais boulanger satisfait mal le besoin de ses clients et donc il est pauvre. Chacun ayant des capacités inégales à satisfaire les besoins des autres (cela dépend de son talent ou de sa spécialité), la répartition des richesses sera inégale.

Comment choisir sa spécialité ?

Un exemple le chapelier

Marc fabrique 1 chapeau en une heure de travail alors que Samy a besoin de 3 heures de travail pour fabriquer un chapeau de qualité médiocre. C’est donc Marc qui choisira de se spécialiser dans la fabrication de chapeau car sa productivité est plus élevée que celle de Samy et des autres.

La productivité c’est la production réalisée à partir de la quantité de travail et de capital utilisé. On peut mesurer une productivité horaire qui exprime le nombre de produits fabriqué par une personne en une heure (productivité du travail).
Ici en une heure de travail (quantité de travail) Samy a fabriqué 1/3 de chapeau, la productivité de son travail est d’1/3 de chapeau de l’heure.

Pour comprendre un peu mieux


Questions 

Qu’est ce que la spécialisation en économie ?

La spécialisation est le processus qui conduit une entité économique à cibler sa production sur un choix plus restreint de biens et de services que la gamme de biens et de services qu’elle consomme. La spécialisation peut ainsi s’appliquer à tous les niveaux : personnes, groupes, entreprises, régions, pays, continents.

Pour une entreprise, la stratégie de spécialisation conduit celle-ci à se focaliser sur un unique domaine d’activité pour en avoir la maîtrise et profiter de l’expérience qu’elle a pu acquérir et des compétences spécifiques et complémentaires dont elle dispose.

En macroéconomie, la spécialisation, qui s’appuie sur la théorie des avantages comparatifs, est la tendance pour un pays à concentrer sa production sur les types de biens ou de services pour lesquels sa compétence relative est la meilleure, en laissant aux autres la production des autres biens et services.

Quels sont les critères (déterminants)à retenir pour choisir une spécialisation (spécialité) ?

Essentiellement la taille du marché final, la présence d’autres firmes (la concurrence) et le coût relatif du travail (Productivité). On peut y rajouter les ressources naturelles, le niveau scolaire , les infrastructures . …

Pour aller un peu plus loin : 

Quels sont les avantages et les inconvénients de la spécialisation en économie ?


2) LA SPECIALISATION DES PAYS 

Ce qui est valable pour la spécialisation des producteurs l’est aussi pour les pays. Ainsi tous les pays ont intérêts à échanger.

La loi des avantages comparatifs de David Ricardo démontre que les pays doivent se spécialiser dans les productions pour lesquelles ils sont les meilleurs ou les moins mauvais.


Questions

Qu’appelle t’on avantage comparatif en économie ?

L’avantage comparatif est une théorie économique classique du commerce international développée par l’économiste britannique David Ricardo (1772-1823) dans son ouvrage “Principes de l’économie politique et de l’impôt” publié en 1817.

Cette théorie stipule que, dans un contexte de libre-échange, si un pays se spécialise dans la production pour laquelle sa productivité est la plus forte (ou la moins faible) par comparaison avec ses partenaires, il accroît sa richesse nationale. On dit que pour cette production, il détient un “avantage comparatif”. En corolaire, il devra acheter les biens qu’il ne produit plus.

Selon cette théorie, chaque pays a intérêt à se spécialiser dans les secteurs d’activité où son avantage relatif en terme de productivité est le plus élevé ou bien où son désavantage est le plus faible. C’est-à-dire que, même s’il est moins productif que ses partenaires sur tous ses produits, il doit se spécialiser sur ceux où l’écart de productivité en sa défaveur est le plus faible.

Donner quelques exemples

La production de vin n’est pas propre à la France, pourtant l’effet d’expérience combiné à une meilleure productivité permet à la France de maintenir un avantage comparatif . Il serait inutile d’un point de vue économique pour l’allemagne par exemple de se spécialiser dans la viticulture.

Un avantage comprataif peut aussi voir le jour en fonction des ressources naturelles propres à chaque territoire. Le meilleur exemple reste les pays exportateurs de pétrole.

 

 

 

 

 


Ressource complémentaire (diaporama)




CHT3 TH1 Partie 2 le circuit économique TD

Ressources :

T.A.F

A l’aide des videos ci dessus et de votre manuel (exercices à réaliser pendant les vacances définir :

  1. La notion de flux
  2. Préciser quels sont les differents flux nécessaires pour représenter un circuit économique
  3. Proposer une définition du circuit économique
  4. Rédiger une synthèse d’une page présentant le circuit économique et ses limites .

Accéder au corrigé des exercices à faire pendant les vacances :

)

Petit rappel 

 




CH3 TH1 Partie2 La spécialisation en économie

Video introductive

Question ?

Cette situation vous semble elle plausible, quelle(s) réalité(s) économique(s) suggére t’elle ?

La spécialisation dans les échanges (De la specialisation des producteurs a la specialisation des pays)

1. Spécialisation des producteurs

Il n’est pas possible de produire seul l’ensemble des biens et des services qui nous sont utiles (correspondent à nos besoins). Nous devons donc d’abord produire un bien ou un service satisfaisant des besoins pour obtenir en rémunération ce que nous pourrons dépenser pour satisfaire nos propres besoins

Nous pouvons là faire référence à la parabole du bon et du mauvais boulanger. Le bon boulanger est riche car il produit du bon pain alors que le mauvais boulanger satisfait mal le besoin de ses clients et donc il est pauvre. Chacun ayant des capacités inégales à satisfaire les besoins des autres (cela dépend de son talent ou de sa spécialité), la répartition des richesses sera inégale.

Comment choisir sa spécialité ?

Un exemple le chapelier

Marc fabrique 1 chapeau en une heure de travail alors que Samy a besoin de 3 heures de travail pour fabriquer un chapeau de qualité médiocre. C’est donc Marc qui choisira de se spécialiser dans la fabrication de chapeau car sa productivité est plus élevée que celle de Samy et des autres.

La productivité c’est la production réalisée à partir de la quantité de travail et de capital utilisé. On peut mesurer une productivité horaire qui exprime le nombre de produits fabriqué par une personne en une heure (productivité du travail).
Ici en une heure de travail (quantité de travail) Samy a fabriqué 1/3 de chapeau, la productivité de son travail est d’1/3 de chapeau de l’heure.

Pour comprendre un peu mieux


Questions 

Qu’est ce que la spécialisation en économie ?

Quels sont les critères (déterminants)à retenir pour choisir une spécialisation (spécialité) ?

Quels sont les avantages et les inconvénients de la spécialisation en économie ?


2) LA SPECIALISATION DES PAYS 

Ce qui est valable pour la spécialisation des producteurs l’est aussi pour les pays. Ainsi tous les pays ont intérêts à échanger.

La loi des avantages comparatifs de David Ricardo démontre que les pays doivent se spécialiser dans les productions pour lesquelles ils sont les meilleurs ou les moins mauvais.


Questions

Qu’appelle t’on avantage comparatif en économie ?

Donner quelques exemples


Ressource complémentaire (diaporama)