Les limites du PIB

Ressources :

Le Bonheur national brut : ce qu’il faut savoir sur une idée pas si “bisounours”

 

A partir de la video et l’article ci dessus

1 ) Définir complétement les activités qui ne sont pas mesurées par le PIB, vous préciserez celles qui le sont difficilement . Ne pas oublier d’expliciter vos propos .

2) Vocabulaire :

Définir ces deux termes et expliquer si le PIB tient compte des externalités (développer et préciser votre pensée)

  • Externalités positives
  • Externalités négatives

Préciser (tableau autorisé) ce que sont :

  • Les indicateurs complémentaires au PIB
  • Les indicateurs alternatifs au PIB

 

 

 

 

 

 




TH2CH5 Corrigé indicatif pages 51


Plan envisageable de la première partie de la synthèse.

Préambule 

Rappeler la différence entre la production marchande et non-marchande

  1.  Définir la valeur ajoutée
  2. Définir le calcul de la valeur ajoutée ( ne pas oublier de faire le distinguo entre V.A production marchande et production non-marchande)
  3. Les limites de la valeur ajoutée

 

Donnez une définition des consommations intermédiaires.
Listez les consommations intermédiaires dont Marion a besoin pour réaliser ses burgers.

Les consommations intermédiaires correspondent à l’ensemble des biens et services achetés à d’autres entreprises pour produire. Les consommations intermédiaires seront utilisées, transformées, ou détruites au cours du processus de production.

Marion aura besoin de matières premières (tomates, pain, fromage, pommes de terre, de la salade, de l’huile……)

Liste non exhaustive.

Pourquoi parle-t-on de valeur « ajoutée » ?

On parle de valeur « ajoutée » car les entreprises ajoutent de la valeur aux consommations intermédiaires. La valeur ajoutée mesure ce que l’entreprise a ajouté aux biens et services qu’elle a achetés à d’autres entreprises pour produire. La valeur ajoutée correspond à la richesse produite par une entreprise.

Retrouvez la formule du calcul de la valeur ajoutée.

La valeur ajoutée se calcule :

VA = CA – CI

Calculez la valeur ajoutée de Marion avec la préparation de son menu Burger.

VA = 13 – 6

VA = 7 €

Avec la préparation de son menu Burger, Marion crée 7 € de valeur ajoutée.

ATTENTION IL NE S’AGIT PAS DU BENEFICE PAR PRODUIT COMME ON POURRAIT ETRE TENTE DE LE CROIRE

Distinguez la production marchande de la production non marchande.
Qualifiez ( caractérisez ) la production de Marion.

La production marchande désigne la production de biens et services destinés à être vendus sur un marché dans le but de faire des bénéfices.

La production non marchande désigne la production de biens et services destinés à être fournis gratuitement ou quasi gratuitement (c’est-à-dire à un prix inférieur à la moitié du coût de production). La production non marchande n’a pas pour objectif de réaliser des bénéfices. Il s’agit principalement de la production de services publics.

 

Quel est le problème posé par l’évaluation de la valeur ajoutée de la production non marchande ?
Comment est-elle évaluée ?

Il est difficile d’évaluer la valeur ajoutée de la production non marchande dans la mesure où les biens et services non marchands ne sont pas vendus sur le marché.

La valeur de la production non marchande est déterminée par son coût de production, c’est-à-dire le coût des facteurs nécessaires pour l’obtenir (salaires, dépenses en capital.). L’interprétation de la valeur de la production non marchande est délicate car elle est soumise à des effets de structures. Par exemple si l’âge moyen des fonctionnaires augmente, leur rémunération augmente, ce qui augmente la valeur ajoutée de la production non marchande.




TH2CH5 T.D : La mesure de la production (Valeur ajoutée , PIB )

Plan

Partie 1 : définition et calcul de la valeur ajoutée (pages concernées 50 et 51)

  1. La valeur ajoutée définition et calcul
  2. Les consommations intermédiaires
  3. Distinguer la production marchande et non marchande
  4. Comment calculer la valeur des productions non marchandes ?

Vocabulaire à définir :

Chiffre d’affaires

Valeur Ajoutée

Production marchande et production non marchande 


Partie 2 : mesurer la croissance avec le P.I.B (pages concernées 52 et 53)

  1. De la valeur ajoutée au PIB ( La notion d’agrégat en économie)
  2. Le calcul du PIB
  3. L’utilisation du PIB
  4. PIB Global et PIB par habitant

Partie 3 : Les limites du PIB et les autres indicateurs de mesure de la richesse


RESSOURCES 


La richesse créée par les pays : le PIB

 

Les limites du PIB

 

 

 

 

 




La productivité : bien définir pour bien comprendre

A l’aide des ressources ci dessus:

 

 

 




La combinaison des facteurs de production : Bien définir pour bien comprendre (Corrigé du tableau)

T.A.F

A partir des vidéos ci dessous et du document suivant  concevoir un tableau présentant les caractéristiques de la combinaison des facteurs de production.

Pourquoi dans certains livres d’économie parle t’on en faisant référence aux facteurs de production de : “Terre Capital Travail” ?

Vous n’oublierez pas dans le tableau de réserver “un endroit”  permettant de définir les différents types d’investissement .

Vous préciserez en entête du tableau une définition des facteurs de production

Ressources Video

.Video Ici : https://youtu.be/P-RD8mm1mYE?si=U9CzF3M8Bu1Sn9Gz

Ressources documentaires :

Le cours Illustré

 

Corrigé du tableau.

 




La combinaison des facteurs de production : Bien définir pour bien comprendre

T.A.F

A partir des vidéos ci dessous et du document suivant  concevoir un tableau présentant les caractéristiques de la combinaison des facteurs de production.

Pourquoi dans certains livres d’économie parle t’on en faisant référence aux facteurs de production de : “Terre Capital Travail” ?

Vous n’oublierez pas dans le tableau de réserver “un endroit”  permettant de définir les différents types d’investissement .

Vous préciserez en entête du tableau une définition des facteurs de production

Ressources Video

.Video Ici : https://youtu.be/P-RD8mm1mYE?si=U9CzF3M8Bu1Sn9Gz

Ressources documentaires :

Le cours Illustré

 

 

 




Chapitre 4 : La combinaison des facteurs de production (ressource illustrée)

MISE EN SITUATION 


PLAN

  • Introduction
  • Définition des facteurs de production
  • Le facteur travail
  • Le facteur capital
  • Les facteurs savoir et information
  • Le facteur ressources naturelles 
  • La combinaison des facteurs de production
  • La productivité

Introduction Pour produire, les entreprises doivent combiner plusieurs facteurs de production : le travail, le capital, les ressources naturelles, le savoir et la connaissance. Le choix de la combinaison de ces facteurs de production se fait de façon à obtenir le profit le plus élevé. Pour mesurer l’efficacité de ce choix, on utilise un indicateur : la productivité

Définition des facteurs de production/ mode d’emploi Les facteurs de production sont les ressources mises en œuvre dans la production de biens et de services

Dans certains ouvrages on peut encore lire que les facteurs de production peuvent se résumer en trois mots : TERRE-CAPITAL-TRAVAIL.

Aujourd’hui on préfère retenir la classification suivante : TRAVAIL-CAPITAL-SAVOIR et INFORMATION-RESSOURCES NATURELLES

 

 

 

 

 

 

 

 

1 – LE FACTEUR TRAVAIL

11 – Définition Le travail désigne l’ensemble des activités, rémunérées, intellectuelles et physiques, organisées et coordonnées par des hommes, en vue de produire des biens et des services. Le facteur travail correspond à la quantité de main d’œuvre disponible ou utilisée dans un pays pour produire. (Marché du travail)

12 – La quantité de facteur travail D’un point de vue quantitatif, le facteur travail correspond au nombre de salariés ou d’heures travaillées (à l’échelle microéconomique), ou à la population active (à l’échelle macroéconomique). La quantité de facteur travail disponible dépend :

  • De la population totale, qui est l’ensemble des personnes, françaises ou étrangères, établies de façon durable sur le territoire économique français (métropole et outre-mer), même si ces personnes en sont temporairement absentes.
  • De la population active: Population totale – jeunes pas encore en âge légal de travailler – les retraités – les personnes non réellement disponibles pour travailler (les étudiants, les personnes au foyer, …).
  • De la législation: durée hebdomadaire légale du travail (35 h actuellement), nombre de semaines de congés payés (5 semaines actuellement), …

13 – La qualité du facteur travail D’un point de vue qualitatif, le facteur travail peut être apprécié par le niveau de qualification et de formation du personnel, l’âge, le sexe, le secteur d’activité. Le travail mis en œuvre dans un processus de production intègre des connaissances, des capacités, des compétences et des qualifications qui sont propres à chaque individu et qui forment le capital humain. Plus un individu est qualifié et expérimenté, plus sa contribution à la production sera importante. L’amélioration de la qualité du facteur travail passe par l’amélioration de la formation initiale et de la formation continue, une amélioration des conditions de travail (moins d’arrêts de travail, des salariés plus motivés, …), ….

2 – LE FACTEUR CAPITAL


Les différents sens du mot “capital”

  • Capital financier (ou capitaux) :Source de financement : argent disponible, prêts, etc.
  • Capital comptable : Argent apporté par les associés au moment de la création de l’entreprise
  • Capital technique (= capital fixe) Ce sont tous les biens durables nécessaires à la production : machines, équipements, chaînes de montage, etc.

21 – Définition Le capital est constitué par l’ensemble des moyens de production qui servent à la fabrication de biens ou de services.  Il comprend :

  • Le capital fixe, qui est constitué par l’ensemble des biens durables qui peuvent intervenir dans plusieurs cycles de production sans subir de transformations autres que l’usure ou l’obsolescence (ex : les machines, les bâtiments, …).
  • Le capital circulant, qui est constitué par l’ensemble des biens utilisés et transformés au cours du processus de production (ex : matières premières, énergie, …).

Voir video ci dessus

Il désigne aussi l’ensemble des moyens matériels utilisés pour produire. Lorsque le stock de capital augmente dans l’entreprise, on parle d’investissement. Pour résumer l’investissement peut prendre 3 formes :

  • l’investissement de capacité : augmentation de la capacité de production ;
  • l’investissement de remplacement : renouvellement des machines dépréciées ou obsolètes ;
  • l’investissement de productivité : amélioration de l’efficacité du processus de production.

22 – L’investissement L’investissement est l’opération par laquelle un agent économique procède à l’acquisition de capital technique (capital fixe).

221 – Les fonctions de l’investissement

La décision d’investir peut répondre à plusieurs objectifs :

  • L’acquisition de matériels et équipements supplémentaires pour augmenter les capacités de production est appelé investissement de capacité.
  • Le remplacement des matériels et équipements usés ou obsolètes, afin de permettre à l’agent économique de conserver son potentiel de production, est appelé investissement de renouvellement ou de remplacement
  • Le remplacement de matériels et équipements obsolètes, en raison du progrès technique, par des matériels et équipements plus performants qui permettront d’augmenter l’efficacité de la production, est appelé investissement de productivité.

222 – La forme de l’investissement

L’investissement est :

  • Matériel, lorsqu’il consiste à augmenter les équipements et matériels nécessaires au processus de production.
  • Immatériel, lorsqu’il s’agit de dépenses de recherche et développement, d’actions de formation continue, de dépenses publicitaires, … qui présentent la caractéristique d’avoir des effets sur le résultat de l’entreprise à moyen ou long terme.
  • Financier, lorsqu’il consiste à acquérir des actions, qui représentent un titre de propriété sur une autre entreprise.

 

223 – La mesure de l’investissement

La Comptabilité nationale et l’INSEE mesure l’investissement à l’aide d’un indicateur appelé « Formation Brute de Capital Fixe (FBFC) ». Cet indicateur se défini comme étant la somme des acquisitions de biens durables utilisés pendant au moins un an dans le processus de production. Sont pris en compte tous les biens durables matériels et que les logiciels comme biens durables immatériels.

  3 – LES FACTEURS SAVOIR ET INFORMATION

31 – Le savoir Le savoir comprend :

  • Les connaissances, qui permettent aux individus de développer leur capacité d’apprentissage et leur capacité à comprendre et résoudre des problèmes.
  • Le savoir-faire, qui est la somme des compétences nécessaires pour exercer une fonction, un métier. L’accumulation de connaissances permet aux individus de développer leur savoir-faire.

Le savoir, initialement individuel, devient de plus en plus collectif. Cela évite que le départ d’un salarié ne pénalise l’entreprise. Pour ce faire, les entreprises ont mis en place des politiques de gestion du savoir (culture de partage des connaissances, incitation des salariés à rester dans l’entreprise, partenariats, …).

32 – L’information L’information est une ressource stratégique pour l’entreprise car elle leur permet de prendre des décisions et d’innover. Elle intervient en amont de toute décision de production. L’information peut être interne (disponible à l’intérieur de l’entreprise) ou externe (à chercher à l’extérieur de l’entreprise). Les informations sont gérées par le système d’information de l’entreprise, qui se charge de leur collecte, de leur stockage et de leur diffusion. Petit à petit se développe dans les entreprises la notion d’intelligence économique qui est la coordination et l’organisation des activités destinées à identifier, recueillir, traiter et analyser, diffuser et mettre en œuvre l’information utile, aux fins d’une réflexion constante visant à appréhender l’environnement en termes d’opportunités et de menaces.

4 – LE FACTEUR RESSOURCES NATURELLES (Ex facteur TERRE)

41 – La gestion des ressources naturelles (voir lexique) Toute production intègre, à un niveau ou à un autre, des ressources naturelles. Les ressources naturelles ne proviennent pas d’un processus de production, mais de la nature. A ce titre, elles sont limitées. ( voir problématique de l’économie chapitre 1) L’offre de ressources naturelles dépend des stocks à un moment donné et des moyens techniques et humains mobilisables pour accéder à de nouvelles ressources naturelles, à un coût de production raisonnable. La demande de ressources naturelles dépend de la croissance économique et de l’évolution des modes de vie. La gestion des ressources naturelles consiste à mettre en adéquation, l’offre et la demande. Ceci est d’autant plus compliqué, que certaines ressources naturelles sont non renouvelables (ex : le pétrole, le fer, le cuivre …).

42 – Les conséquences sur l’environnement L’exploitation des ressources naturelles se fait parfois dans la seule optique de la rentabilité économique, au mépris de l’environnement. Ne sont alors pas pris en compte les risques d’épuisement des ressources naturelles renouvelables et non renouvelables, la pollution engendrée, … Autant de facteurs qui à terme auront des répercussions non seulement sur la qualité de vie et la santé des individus, mais aussi sur les économies (coûts de dépollution, coût des problèmes de santé, ….), les processus de production (remplacement de certaines ressources naturelles, …), …. Il est donc important de respecter un certain équilibre entre l’offre et la demande de ressources naturelles.

5) LA COMBINAISON DES FACTEURS DE PRODUCTION   Pour produire, plusieurs combinaisons des facteurs de production sont possibles :

  • soit tirer profit de machines performantes et n’employer que peu de salariés (par exemple la production des voitures en France) ;
  • soit utiliser une main-d’œuvre abondante et peu de machines (par exemple la production des voitures en Roumanie).

L’entreprise doit trouver la combinaison de facteurs qui lui permet de produire le plus possible au moindre coût, avec la qualité désirée et en respectant les délais. Lorsque plusieurs combinaisons productives sont possibles, l’entreprise choisit donc la combinaison qui maximise son profit. Actuellement, les évolutions technologiques et le renforcement de la concurrence conduisent souvent les entreprises à remplacer des hommes par des machines car le facteur capital apparaît comme moins coûteux que le facteur travail. C’est notamment le cas dans l’industrie, avec le développement de la robotique. On parle alors de « substitution du capital au travail ».   6) LA MESURE DE L’EFFICACITE DU CHOIX : LA PRODUCTIVITE

  • La productivité est le rapport entre une production et les facteurs nécessaires à son obtention (voir cours de gestion).
  • La productivité du capital est le rapport entre la production et le stock de capital mis en œuvre.
  • La productivité du travail est le rapport entre la production et l’emploi (effectif ou nombre d’heures).
  • Productivité par tête = Production / effectif occupé
  • Productivité horaire = Production / activité brute de la main-d’œuvre

Lorsque la productivité augmente, on parle de « gains de productivité ». Ces gains de productivité constituent un surplus de richesse (on parle alors de croissance) qui se partage entre :

  • une hausse des salaires, qui permet d’améliorer la consommation ;
  • une baisse des prix, qui permet de stimuler la consommation et les exportations ;
  • une hausse des profits, qui permet de distribuer plus de dividendes, ce qui est favorable à la consommation ;
  • une hausse de l’investissement, qui permet d’améliorer la productivité.

Pour en savoir plus:

Ressource




La redistribution

Video d’introduction :

 

A l’aide de la video et des pages 66 et 67 de votre manuel :

  • Définir la redistribution
  • Quels sont les objectifs de la redistribution ?
  • Qu’appelle t’on les transferts sociaux
    • Définir la notion de prélèvements obligatoires
    • Définir la notion de prestations sociales
    • Définir la notion de transfert en nature
  • A partir des réponses précédentes en déduire le calcul du revenu disponible

 

 

 

 

 




CH6 TH2 La dynamique de la répartition des revenus (Année scolaire 2022/2023)

Thème Contextes et finalités Notions
II.3. La
dynamique de la répartition des revenus
La production de biens et de services entraîne la distribution de revenus dans l’ensemble de l’économie. L’étude du revenu met en évidence la diversité de ses origines – travail (salaires, traitements) capital (intérêts, dividendes) et propriété (loyers) – ainsi que les enjeux de la répartition initiale de ces revenus et de leur taxation en vue d’une éventuelle redistribution.
Le partage de la valeur ajoutée peut être affecté sur le long terme par des évolutions comme le progrès technique.
Par ailleurs, le processus de redistribution mis en place par l’État via les prélèvements obligatoires et les dépenses publiques vise la réduction des inégalités en corrigeant la répartition des revenus primaires. Il aboutit après affectation des revenus de transfert et des prélèvements obligatoires au revenu disponible.
Les revenus
primaires : les revenus
du travail, les revenus
du capital, les revenus
mixtes.
Le partage de la valeur
ajoutée entre les
différents agents
économiques.
La valeur ajoutée brute
par secteur
institutionnel.
L’imposition sur le
revenu.
Les prélèvements
obligatoires.

TRAVAIL PREPARATOIRE A LA REDACTION DE LA SYNTHESE

Pages du manuel concernées :59 à 70

Ne pas oublier d’utiliser la ressource en ligne disponible en bas de page

 

Préambule

La richesse créée par les entreprises (la valeur ajoutée) est répartie entre les agents économiques qui ont contribué à sa création. Les ménages en reçoivent donc une partie : c’est le revenu primaire.

Ce revenu primaire sert de base de calcul au revenu disponible des ménages.

A l’aide de votre manuel et de la video ci dessous définir complétement les notions de revenu primaire et revenu disponible ( page 64)

Vocabulaire à définir

  • Revenu primaire
  • Revenu du capital
  • Revenu du travail
  • Revenu mixte
  • Revenu disponible 

La répartition de la richesse créée

Nous venons de voir que le revenu primaire étaient une partie de la valeur ajoutée reversée aux ménages , mais quelles sont les autres agent économiques  qui bénéficient de cette valeur ajoutée ? Est-elle uniquement réservées aux ménages ?

Les bénéficiaires de la valeur ajoutée

La valeur ajoutée est répartie entre tous les agents économiques qui ont contribué à sa création.

Les différents bénéficiaires de la valeur ajoutée sont :

  • les ménages, qui reçoivent un salaire en contrepartie de leur travail (pour les ménages salariés), ou un revenu mixte (pour les ménages ayant le statut d’entrepreneurs individuels) ;
  • les administrations publiques (État, collectivités locales et organismes de Sécurité sociale), qui fournissent des services publics à la collectivité financés en partie par des impôts et des cotisations sociales ;
  • les entreprises, qui réalisent des profits (excédents bruts d’exploitation (E.B.E)).
  • Les institutions financières , qui réalisent des profits (Intérêts des prêts) 

Dans le schéma : A quoi correspond C° 

L’évolution du partage de la valeur ajoutée ‘pages 62 et 63)

  • Depuis les années 1980, on observe une baisse de la part des salaires dans la valeur ajoutée d’environ 3 points, en faveur des profits des entreprises.
  • Par ailleurs, on observe sur cette même période une certaine stabilité de la part dans la valeur ajoutée des impôts et des cotisations sociales à la charge des entreprises autour de 18,5 %.
  • Or, dans le même temps, la part de la dépense publique dans le PIB a nettement progressé, entraînant une progression des prélèvements obligatoires, principalement à la charge des ménages.

Traiter les questions des pages 61 et 63

Définissez la notion de prélèvements obligatoires 

Allons un peu plus loin

A l’aide la vidéo précisez la différence entre  Valeur Ajoutée Brute et Valeur Ajoutée Nette

Le revenu des ménages

Dans cette partie du cours nous allons nous intéresser uniquement au revenu des ménages

  1. Le revenu primaire des ménages
    • Le revenu primaire des ménages est le revenu directement lié à une participation des ménages au processus de production.
    • Il comprend des revenus du travail (salaires et cotisations sociales), des revenus du capital (intérêts, dividendes, revenus fonciers…), ainsi que des revenus mixtes (revenus des travailleurs indépendants : honoraires des professions libérales, cachets pour les prestations artistiques).

Qu’appelle t’on un les revenus mixtes ( Voir doc 10 Page 64)
Traiter uniquement les questions page 65

Comprendre le processus de redistribution (page 66)

Le revenu disponible des ménages

    • Le revenu disponible des ménages est le revenu à disposition des ménages pour consommer et épargner.
    • Le revenu disponible des ménages se calcule de la façon suivante :

Revenu disponible = revenu primaire (revenus d’activité, du patrimoine) + prestations sociales – impôts et cotisations sociales.

Pouvez vous donner un synonyme ou expliquer (sans passer par l’équation) la notion de  Revenu disponible (Doc 12 page 66)

A l’aide du schéma expliquer a quoi sert le revenu disponible pour les ménages et donner en une définition

A l’aide la vidéo expliquer les objectifs principaux de la redistribution

Puis traiter les exercices de la page 67

 


Rédiger la synthèse en respectant le plan suivant (1 page recto verso maximum)

I Le partage de la valeur ajoutée

  1. La VA rémunère le travail
  2. La VA rémunère le capital

II L’analyse du partage de la valeur ajoutée

  1. Le partage de la valeur ajoutée mesure un rapport de forces
  2. L’évolution du partage de la valeur ajoutée

III. Les revenus des ménages selon leur origine

  1. Les revenus primaires des ménages
  2. Les revenus primaires issus du travail des ménages
  3. Les revenus primaires issus du capital des ménages

IV Le processus de redistribution


 

 

 

Ressources en ligne 




TH2CH5 La mesure de la production (corrigé du TD )

Plan

Partie 1 : définition et calcul de la valeur ajoutée (pages concernées 50 et 51)

  1. La valeur ajoutée définition et calcul
  2. Les consommations intermédiaires
  3. Distinguer la production marchande et non marchandes
  4. Comment calculer la valeur des productions non marchandes

Partie 2 : mesurer la croissance avec le P.I.B (pages concernées 52 et 53)

  1. De la valeur ajoutée au PIB ( La notion d’agrégat en économie)
  2. Le calcul du PIB
  3. L’utilisation du PIB
  4. PIB Global et PIB par habitant

Partie 3 : Les limites du PIB et les autres indicateurs de mesure de la richesse


TH2CH5 La mesure de la production (synthèse)

L’analyse de la création de richesse s’effectue au niveau microéconomique avec l’analyse de la valeur ajoutée, mais aussi au niveau macroéconomique avec l’analyse du PIB. L’indicateur du PIB comporte des limites et doit être complété par d’autres indicateurs.

La mesure de la création de richesse

La richesse créée par les entreprises : la valeur ajoutée

La richesse créée par les entreprises est mesurée par la valeur ajoutée. La valeur ajoutée se calcule de la manière suivante :

Valeur ajoutée = chiffre d’affaires (ventes en euros) – consommations intermédiaires (achats en euros auprès des autres entreprises)

Les consommations intermédiaires représentent l’ensemble des éléments externes ayant permis la production (transformés, utilisés ou détruits dans le processus de production). Par exemple : les matières premières, marchandises…).


Autrement dit,

En combinant travail, capital et matière première, l’entreprise crée des produits qu’elle arrive à vendre plus cher que le coût d’achat des consommations intermédiaires (du capital circulant) nécessaires à la réalisation du produit. Le travail incorporé, le savoir-faire et la technologie du produit réalisé permettent donc de dégager une richesse supplémentaire. Cette différence entre le CA engrangé et la somme des consommations intermédiaires achetées se nomme la valeur ajoutée ; elle constitue la principale mesure de la richesse créée par l’entreprise.


La richesse créée par les pays : le PIB

La mesure du PIB

Le produit intérieur brut (PIB) mesure l’ensemble des richesses créées par un pays pendant une année sur le territoire national. Le PIB permet de mesurer la performance d’une économie (d’un pays).

L’une des façons de calculer le PIB est de considérer que le PIB est égal à la somme des valeurs ajoutées brutes des différents secteurs institutionnels, augmentée des impôts, moins les subventions sur les produits.

PIB = sommes des VA + impôts – subventions sur les produits

La comptabilité nationale distingue :

  • – le PIB marchand, qui regroupe toutes les activités dont le bien ou le service est vendu sur un marché ;
  • – le PIB non marchand, qui comptabilise les activités des administrations et des associations (activités non marchandes).

On peut établir un classement des pays selon le montant de leur PIB global et selon le montant du PIB par habitant. Ces classements permettent de comparer le montant des richesses créées au niveau international. Le PIB par habitant est plus représentatif que le PIB global pour apprécier le niveau de richesse d’un pays car il ramène la richesse globale au nombre d’habitants. C’est le principal critère pour mesurer la richesse d’un pays.


Autrement dit 

La somme des valeurs ajoutées réalisées par les entreprises présentes sur un territoire donné se nomme « produit intérieur brut ». Cet agrégat mesure la richesse dégagée par un pays au cours d’une année donnée et constitue un indicateur important de l’activité économique de la nation. Par ailleurs, il permet d’effectuer des comparaisons entre les pays et de comparer leur développement.

Cet indicateur reste toutefois imparfait. Par exemple, il n’évalue pas le bien-être des agents en omettant de retrancher les nuisances dont la production est à l’origine ; il ne prend pas non plus en compte certaines activités comme le travail domestique, le bénévolat ou le travail clandestin.


L’évolution du PIB

Pour analyser et comparer les richesses créées par les pays dans le temps, on calcule le taux de croissance du PIB. Le taux de croissance du PIB permet de mesurer le dynamisme d’une économie.

Le taux de croissance se calcule à l’aide de la formule suivante :

((PIB (N) – PIB (N-1)) / PIB (N)) X 100

Il s’agit en fait d’un calcul de taux d’accroissement dont la formule « générique » peut s’écrire

((V1 -V0)/ V0) X 100

  • V1 correspond au PIB de l’année en cours
  • V0 correspond au PIB de l’année précédente ( Année de référence)

Lorsque le taux de croissance du PIB est positif, l’économie est dynamique et attractive. On parle dans ce cas de croissance pour traduire une augmentation du PIB d’une année sur l’autre. On parle de récession lorsque le taux de croissance du PIB diminue d’une année sur l’autre. Lorsque le taux de croissance du PIB est négatif (en cas de crise), on parle de dépression.

Un article et une vidéo très intéressante 

Les limites du PIB

Le PIB est considéré comme un indicateur économique imparfait. Il apparaît comme un indicateur qui connaît un certain nombre de limites :

– certaines activités ne sont pas comptabilisées comme richesse car elles ne s’accompagnent pas de transactions monétaires (exemples : le travail domestique, le bénévolat, l’entraide entre voisins, le troc) ;

– certaines activités illégales ou non déclarées ne sont pas comptabilisées dans le PIB alors qu’elles créent de la richesse ;

– le PIB est indifférent à la nature de l’activité génératrice de la création de richesses. Certaines activités entrent dans le calcul du PIB, mais elles entraînent des conséquences négatives pour la société (exemples : déforestation, destruction de l’environnement et des ressources naturelles, déplacement de population, etc). Ces activités sont génératrices d’externalités négatives (exemples : pollution, maladies, épuisement des ressources naturelles), mais elles contribuent à l’augmentation du PIB sans tenir compte des conditions de vie des habitants ;

– le PIB ne prend pas en compte le bien-être individuel et collectif du pays.

Plusieurs économistes ont proposé d’autres indicateurs pour mieux intégrer les limites du PIB : l’IDH, indice de développement humain, proposé par le PNUD (Programme des Nations unies pour le développement), est l’indice le plus connu. Il permet de classer les pays en fonction de trois facteurs : le niveau d’éducation, l’espérance de vie et le PIB par habitant. L’IDH varie entre 0 (plus faible développement) et 1 (plus fort développement. En 2017, la France avait un IDH de 0,901.

Classement IDH 2020 : les 20 pays où la vie est la plus belle

D’autres indicateurs ont été proposés comme :

  • – l’ISS (indice de santé sociale), qui prend en compte des facteurs de santé sociale ;
  • – l’empreinte écologique, qui prend en compte le respect de l’environnement et des ressources naturelles ;
  • – l’IBEE (indice de bien-être économique), qui prend en compte la consommation, les inégalités, la pauvreté et le degré de sécurité économique.

Ces indicateurs permettent de prendre en considération les éléments non pris en compte par le PIB comme la pauvreté, la dégradation de l’environnement, le bien-être individuel et collectif.