Les limites du PIB

Ressources :

Le Bonheur national brut : ce qu’il faut savoir sur une idée pas si “bisounours”

 

A partir de la video et l’article ci dessus

1 ) Définir complétement les activités qui ne sont pas mesurées par le PIB, vous préciserez celles qui le sont difficilement . Ne pas oublier d’expliciter vos propos .

2) Vocabulaire :

Définir ces deux termes et expliquer si le PIB tient compte des externalités (développer et préciser votre pensée)

  • Externalités positives
  • Externalités négatives

Préciser (tableau autorisé) ce que sont :

  • Les indicateurs complémentaires au PIB
  • Les indicateurs alternatifs au PIB

 

 

 

 

 

 




TH2CH5 Corrigé indicatif pages 51


Plan envisageable de la première partie de la synthèse.

Préambule 

Rappeler la différence entre la production marchande et non-marchande

  1.  Définir la valeur ajoutée
  2. Définir le calcul de la valeur ajoutée ( ne pas oublier de faire le distinguo entre V.A production marchande et production non-marchande)
  3. Les limites de la valeur ajoutée

 

Donnez une définition des consommations intermédiaires.
Listez les consommations intermédiaires dont Marion a besoin pour réaliser ses burgers.

Les consommations intermédiaires correspondent à l’ensemble des biens et services achetés à d’autres entreprises pour produire. Les consommations intermédiaires seront utilisées, transformées, ou détruites au cours du processus de production.

Marion aura besoin de matières premières (tomates, pain, fromage, pommes de terre, de la salade, de l’huile……)

Liste non exhaustive.

Pourquoi parle-t-on de valeur « ajoutée » ?

On parle de valeur « ajoutée » car les entreprises ajoutent de la valeur aux consommations intermédiaires. La valeur ajoutée mesure ce que l’entreprise a ajouté aux biens et services qu’elle a achetés à d’autres entreprises pour produire. La valeur ajoutée correspond à la richesse produite par une entreprise.

Retrouvez la formule du calcul de la valeur ajoutée.

La valeur ajoutée se calcule :

VA = CA – CI

Calculez la valeur ajoutée de Marion avec la préparation de son menu Burger.

VA = 13 – 6

VA = 7 €

Avec la préparation de son menu Burger, Marion crée 7 € de valeur ajoutée.

ATTENTION IL NE S’AGIT PAS DU BENEFICE PAR PRODUIT COMME ON POURRAIT ETRE TENTE DE LE CROIRE

Distinguez la production marchande de la production non marchande.
Qualifiez ( caractérisez ) la production de Marion.

La production marchande désigne la production de biens et services destinés à être vendus sur un marché dans le but de faire des bénéfices.

La production non marchande désigne la production de biens et services destinés à être fournis gratuitement ou quasi gratuitement (c’est-à-dire à un prix inférieur à la moitié du coût de production). La production non marchande n’a pas pour objectif de réaliser des bénéfices. Il s’agit principalement de la production de services publics.

 

Quel est le problème posé par l’évaluation de la valeur ajoutée de la production non marchande ?
Comment est-elle évaluée ?

Il est difficile d’évaluer la valeur ajoutée de la production non marchande dans la mesure où les biens et services non marchands ne sont pas vendus sur le marché.

La valeur de la production non marchande est déterminée par son coût de production, c’est-à-dire le coût des facteurs nécessaires pour l’obtenir (salaires, dépenses en capital.). L’interprétation de la valeur de la production non marchande est délicate car elle est soumise à des effets de structures. Par exemple si l’âge moyen des fonctionnaires augmente, leur rémunération augmente, ce qui augmente la valeur ajoutée de la production non marchande.




TH2CH5 T.D : La mesure de la production (Valeur ajoutée , PIB )

Plan

Partie 1 : définition et calcul de la valeur ajoutée (pages concernées 50 et 51)

  1. La valeur ajoutée définition et calcul
  2. Les consommations intermédiaires
  3. Distinguer la production marchande et non marchande
  4. Comment calculer la valeur des productions non marchandes ?

Vocabulaire à définir :

Chiffre d’affaires

Valeur Ajoutée

Production marchande et production non marchande 


Partie 2 : mesurer la croissance avec le P.I.B (pages concernées 52 et 53)

  1. De la valeur ajoutée au PIB ( La notion d’agrégat en économie)
  2. Le calcul du PIB
  3. L’utilisation du PIB
  4. PIB Global et PIB par habitant

Partie 3 : Les limites du PIB et les autres indicateurs de mesure de la richesse


RESSOURCES 


La richesse créée par les pays : le PIB

 

Les limites du PIB

 

 

 

 

 




TH2CH5 La mesure de la production (corrigé du TD )

Plan

Partie 1 : définition et calcul de la valeur ajoutée (pages concernées 50 et 51)

  1. La valeur ajoutée définition et calcul
  2. Les consommations intermédiaires
  3. Distinguer la production marchande et non marchandes
  4. Comment calculer la valeur des productions non marchandes

Partie 2 : mesurer la croissance avec le P.I.B (pages concernées 52 et 53)

  1. De la valeur ajoutée au PIB ( La notion d’agrégat en économie)
  2. Le calcul du PIB
  3. L’utilisation du PIB
  4. PIB Global et PIB par habitant

Partie 3 : Les limites du PIB et les autres indicateurs de mesure de la richesse


TH2CH5 La mesure de la production (synthèse)

L’analyse de la création de richesse s’effectue au niveau microéconomique avec l’analyse de la valeur ajoutée, mais aussi au niveau macroéconomique avec l’analyse du PIB. L’indicateur du PIB comporte des limites et doit être complété par d’autres indicateurs.

La mesure de la création de richesse

La richesse créée par les entreprises : la valeur ajoutée

La richesse créée par les entreprises est mesurée par la valeur ajoutée. La valeur ajoutée se calcule de la manière suivante :

Valeur ajoutée = chiffre d’affaires (ventes en euros) – consommations intermédiaires (achats en euros auprès des autres entreprises)

Les consommations intermédiaires représentent l’ensemble des éléments externes ayant permis la production (transformés, utilisés ou détruits dans le processus de production). Par exemple : les matières premières, marchandises…).


Autrement dit,

En combinant travail, capital et matière première, l’entreprise crée des produits qu’elle arrive à vendre plus cher que le coût d’achat des consommations intermédiaires (du capital circulant) nécessaires à la réalisation du produit. Le travail incorporé, le savoir-faire et la technologie du produit réalisé permettent donc de dégager une richesse supplémentaire. Cette différence entre le CA engrangé et la somme des consommations intermédiaires achetées se nomme la valeur ajoutée ; elle constitue la principale mesure de la richesse créée par l’entreprise.


La richesse créée par les pays : le PIB

La mesure du PIB

Le produit intérieur brut (PIB) mesure l’ensemble des richesses créées par un pays pendant une année sur le territoire national. Le PIB permet de mesurer la performance d’une économie (d’un pays).

L’une des façons de calculer le PIB est de considérer que le PIB est égal à la somme des valeurs ajoutées brutes des différents secteurs institutionnels, augmentée des impôts, moins les subventions sur les produits.

PIB = sommes des VA + impôts – subventions sur les produits

La comptabilité nationale distingue :

  • – le PIB marchand, qui regroupe toutes les activités dont le bien ou le service est vendu sur un marché ;
  • – le PIB non marchand, qui comptabilise les activités des administrations et des associations (activités non marchandes).

On peut établir un classement des pays selon le montant de leur PIB global et selon le montant du PIB par habitant. Ces classements permettent de comparer le montant des richesses créées au niveau international. Le PIB par habitant est plus représentatif que le PIB global pour apprécier le niveau de richesse d’un pays car il ramène la richesse globale au nombre d’habitants. C’est le principal critère pour mesurer la richesse d’un pays.


Autrement dit 

La somme des valeurs ajoutées réalisées par les entreprises présentes sur un territoire donné se nomme « produit intérieur brut ». Cet agrégat mesure la richesse dégagée par un pays au cours d’une année donnée et constitue un indicateur important de l’activité économique de la nation. Par ailleurs, il permet d’effectuer des comparaisons entre les pays et de comparer leur développement.

Cet indicateur reste toutefois imparfait. Par exemple, il n’évalue pas le bien-être des agents en omettant de retrancher les nuisances dont la production est à l’origine ; il ne prend pas non plus en compte certaines activités comme le travail domestique, le bénévolat ou le travail clandestin.


L’évolution du PIB

Pour analyser et comparer les richesses créées par les pays dans le temps, on calcule le taux de croissance du PIB. Le taux de croissance du PIB permet de mesurer le dynamisme d’une économie.

Le taux de croissance se calcule à l’aide de la formule suivante :

((PIB (N) – PIB (N-1)) / PIB (N)) X 100

Il s’agit en fait d’un calcul de taux d’accroissement dont la formule « générique » peut s’écrire

((V1 -V0)/ V0) X 100

  • V1 correspond au PIB de l’année en cours
  • V0 correspond au PIB de l’année précédente ( Année de référence)

Lorsque le taux de croissance du PIB est positif, l’économie est dynamique et attractive. On parle dans ce cas de croissance pour traduire une augmentation du PIB d’une année sur l’autre. On parle de récession lorsque le taux de croissance du PIB diminue d’une année sur l’autre. Lorsque le taux de croissance du PIB est négatif (en cas de crise), on parle de dépression.

Un article et une vidéo très intéressante 

Les limites du PIB

Le PIB est considéré comme un indicateur économique imparfait. Il apparaît comme un indicateur qui connaît un certain nombre de limites :

– certaines activités ne sont pas comptabilisées comme richesse car elles ne s’accompagnent pas de transactions monétaires (exemples : le travail domestique, le bénévolat, l’entraide entre voisins, le troc) ;

– certaines activités illégales ou non déclarées ne sont pas comptabilisées dans le PIB alors qu’elles créent de la richesse ;

– le PIB est indifférent à la nature de l’activité génératrice de la création de richesses. Certaines activités entrent dans le calcul du PIB, mais elles entraînent des conséquences négatives pour la société (exemples : déforestation, destruction de l’environnement et des ressources naturelles, déplacement de population, etc). Ces activités sont génératrices d’externalités négatives (exemples : pollution, maladies, épuisement des ressources naturelles), mais elles contribuent à l’augmentation du PIB sans tenir compte des conditions de vie des habitants ;

– le PIB ne prend pas en compte le bien-être individuel et collectif du pays.

Plusieurs économistes ont proposé d’autres indicateurs pour mieux intégrer les limites du PIB : l’IDH, indice de développement humain, proposé par le PNUD (Programme des Nations unies pour le développement), est l’indice le plus connu. Il permet de classer les pays en fonction de trois facteurs : le niveau d’éducation, l’espérance de vie et le PIB par habitant. L’IDH varie entre 0 (plus faible développement) et 1 (plus fort développement. En 2017, la France avait un IDH de 0,901.

Classement IDH 2020 : les 20 pays où la vie est la plus belle

D’autres indicateurs ont été proposés comme :

  • – l’ISS (indice de santé sociale), qui prend en compte des facteurs de santé sociale ;
  • – l’empreinte écologique, qui prend en compte le respect de l’environnement et des ressources naturelles ;
  • – l’IBEE (indice de bien-être économique), qui prend en compte la consommation, les inégalités, la pauvreté et le degré de sécurité économique.

Ces indicateurs permettent de prendre en considération les éléments non pris en compte par le PIB comme la pauvreté, la dégradation de l’environnement, le bien-être individuel et collectif.