CH8TH3 Le pouvoir d’achat des ménages et la consommation (corrigé)

A L’aide du plan ci dessous du cours du 15/04/2024 et des éléments de cours fournis dans ce TD ( Revenu disponible, inflation et taux d’intérêt) . Rédiger une synthèse intitulée la consommation des ménages 

11 – La consommation finale

La consommation finale est une opération économique qui se traduit par l’utilisation d’un bien ou d’un service pour satisfaire un besoin immédiat.

Les dépenses de consommation d’un ménage représentent les achats qu’il peut effectuer avec son revenu disponible.

La consommation effective des ménages comprend, en plus des dépenses de consommation, les consommations collectives d’éducation, de santé, de logement, culturelles et sportives dont ils sont les bénéficiaires exclusifs.

12 – Les formes de consommation

Un ménage peut consommer :

  • – des biens non durables, qui seront détruits lors de leur première utilisation (ex : produits alimentaires) ;
  • – des biens durables, qui seront détruits progressivement au fil de leur utilisation prolongée dans le temps (ex : un téléphone portable) ;
  • – des services, qui sont des biens immatériels (ex : une coupe de cheveux).

La consommation des ménages peut être individuelle ou collective. 

  • La consommation d’un bien est dite « collective » si le bien est indivisible et si elle n’exclut pas la consommation de ce bien par d’autres personnes en même temps. La consommation collective concerne donc les services, et plus particulièrement les services rendus par les administrations, appelés « services non marchands » car non proposés sur un marché (ex : l’éducation).

13 – Les déterminants de la consommation

131 – Les déterminants économiques

La consommation des ménages dépend :

  • – du revenu disponible : Généralement, plus le revenu disponible est élevé, plus la consommation est importante.
  • – du taux d’intérêt : Lorsque les taux d’intérêts sont faibles, les ménages peuvent emprunter à moindre coût et avoir une consommation supérieure à leur revenu disponible. Par contre, lorsque les taux d’intérêts sont élevés, les ménages ont tendance à réduire leur endettement et à moins consommer.
  • – du taux d’inflation : L’inflation est la hausse générale des prix. Lorsque l’inflation est élevée, le pouvoir d’achat des ménages baisse, entraînant la baisse de la consommation. Toutefois, les ménages peuvent aussi anticiper une augmentation de l’inflation et anticiper certaines dépenses en prévision d’une baisse prochaine du pouvoir d’achat.
  • – de l’effet de substitution : Certains biens sont dits substituables car permettant de satisfaire le même besoin. Dans ce cas, les consommateurs remplacent les biens dont le prix augmente par ceux dont le prix reste stable ou baisse.

132 – Les déterminants non économiques

Les choix de consommation ne sont pas seulement économiques. Des critères sociologiques(appartenance à un groupe), psychologiques et culturels jouent aussi un rôle essentiel. Il peut s’agir :

  • de la confiance en l’avenir : Le bon « moral des ménages » favorise la consommation alors qu’une période d’incertitude ou morose en entraîne une diminution.
  • – de l’âge : le comportement de consommation varie en fonction de l’âge. Les jeunes et les personnes âgées consomment davantage.
  • – de l’influence de l’offre : les entreprises, par l’intermédiaire de campagnes publicitaires et des médias « conditionnent » le consommateur et lui inventent des besoins de consommation.
  • – de la culture : les spécificités culturelles, ethniques et religieuses influencent la consommation.
  • – de l’appartenance ou de la référence à un groupe : le groupe influence les comportements d’achat des ménages, soit positivement (ex : les adolescents adoptent les tenues vestimentaires de leurs idoles) soit négativement (ex : les adolescents refusent de porter les même tenues vestimentaires que leurs parent

14 – L’effet des prix et du revenu sur la consommation

Pour mesurer la sensibilité de la consommation d’un produit par rapport aux variations de son prix, on calcule l’élasticité de la consommation par rapport au prix :

E = (Pourcentage de la variation de la demande (consommation) / Pourcentage de la variation du prix ) X 100

  • Si la demande est élastique par rapport au prix, le rapport est supérieur à 1
  • Si la demande est inélastique, le rapport est inférieur à 1.

L’élasticité prix mesure l’effet qu’entraîne une évolution du prix sur la consommation d’un produit. Plus l’élasticité est forte, plus la variation du prix a un effet important sur la consommation (demande).

 L’élasticité prix répond à la question : « Comment évolue la consommation d’un produit lorsque son prix augmente ou lorsque son prix baisse ? »

141 – L’élasticité prix

  • Si e = 0, alors la variation du prix n’a pas d’incidence sur la consommation (ex : biens de première nécessité). La consommation est alors qualifiée d’inélastique.
  • Si -1<e<0, alors la variation du prix entraîne une faible variation de la consommation. La consommation est alors qualifiée de faiblement élastique.
  • Si e <-1, alors la variation du prix entraîne une forte variation de la consommation. La consommation est alors qualifiée d’élastique.
  • Si e>0, alors l’augmentation du prix entraîne une augmentation de la consommation. Contraire à la loi de l’offre et de la demande, ce cas de figure concerne certains biens de luxe et de snobisme


Revenu disponible

 


 

Le pouvoir d’achat : mesure et variations

Définition :

Le pouvoir d’achat correspond au volume de biens et services qu’un revenu disponible permet d’acheter ; en d’autres termes, déterminer le pouvoir d’achat d’un revenu disponible revient à déterminer ce que ce revenu permet, concrètement, d’acheter.

Comment le mesurer ?

Pour le mesurer, deux éléments sont nécessaires :

 

Le niveau de revenu d’une part et le niveau des prix d’autre part. ( Voir schéma)

 

Ce niveau des prix est évalué par l’intermédiaire d’un indice calculé par l’Insee : l’indice des prix à la consommation (IPC). Cet indice, destiné à mesurer les variations des prix dans le temps, intègre les prix de milliers de biens et de services représentatifs de la consommation des ménages du pays (ces biens et services forment ce que les économistes appellent un « panier de biens et services »).

Le pouvoir d’achat s’évalue généralement à travers son évolution, cette dernière étant déterminée de la manière suivante :

 

Variation du pouvoir d’achat = Variation du revenu disponibleVariation de l’IPC

Par exemple pour 2017 : Variation du pouvoir d’achat = 3,11,3 = 1,8 % il y a donc un gain de pouvoir d’achat 

Schèma , source : https://www.lavoixdunord.fr/502162/article/2018-12-07/pouvoir-d-achat-les-gilets-jaunes-ont-ils-raison


Ainsi, une hausse des prix moins élevée que la hausse du revenu disponible d’un ménage implique une hausse de son pouvoir d’achat. Il est par ailleurs tout à fait possible que le revenu disponible d’un ménage s’élève mais que son pouvoir d’achat diminue si les prix ont augmenté d’avantage que son revenu.

Inversement, il est possible que le pouvoir d’achat d’un ménage augmente, même si son revenu disponible diminue, dans le cas où les prix diminuent davantage que son revenu (on parlerait alors de déflation). La mesure de l’évolution du pouvoir d’achat permet ainsi de donner davantage de sens au revenu disponible pour mesurer ce qu’il permet concrètement aux ménages de s’offrir.

Si votre revenu disponible baisse de 10 % et que l’IPC baisse de 10 % votre pouvoir d’achat reste identique


 

L’évolution à long terme du pouvoir d’achat des ménages français (Exercices pages 94 et 95)

Pour les ménages français, depuis 1949, le pouvoir d’achat a connu une évolution quasiment systématique, à l’exception de quelques périodes de baisse (ces dernières renvoient généralement à des phénomènes économiques impactant négativement la croissance : choc pétrolier, récession économique, crise économique, etc.). Ainsi, en tendance de long terme, le pouvoir d’achat des ménages français s’est largement amélioré.

Source : https://www.economie.gouv.fr/facileco/pouvoir-achat-definition#

Toutefois, cette tendance d’évolution positive masque des différences entre les ménages, les chiffres calculés par l’Insee ne prenant pas en compte les situations individuelles de chaque ménage : certains ont ainsi connu une hausse de leur pouvoir d’achat bien plus élevée que la hausse moyenne calculée, tandis que d’autres, inversement, ont connu une hausse de leur pouvoir d’achat bien inférieure que la hausse moyenne calculée. ( c’est le problème du calcul et de l’évaluation par moyenne)

Ceci s’explique par

  • Des relations à l’emploi différentes (certaines connaissent de régulière hausse de salaire, d’autres non),
  • Des modes de consommation différents (tous les ménages ne consomment pas les mêmes biens et les évolutions des prix de tous les biens ne sont pas les mêmes : certains sont donc plus exposés à la hausse des prix que d’autres) ou encore, par exemple, par des localisations différentes (les prix n’augmentent pas de la même manière partout).

Dès lors, le ressenti de la hausse du pouvoir d’achat (les économistes évoquent « le pouvoir d’achat ressenti », différent du « pouvoir d’achat réel ») varie d’un ménage à l’autre.


TAUX D’INTERET




CH8TH3 Le pouvoir d’achat des ménages et la consommation

A L’aide du plan ci dessous du cours du 15/04/2024 et des éléments de cours fournis dans ce TD ( Revenu disponible, inflation et taux d’intérêt) . Rédiger une synthèse intitulée la consommation des ménages 

11 – La consommation finale
12 – Les formes de consommation
13 – Les déterminants de la consommation
131 – Les déterminants économiques
132 – Les déterminants non économiques
14 – L’effet des prix et du revenu sur la consommation
141 – L’élasticité prix


Revenu disponible

 


 

Le pouvoir d’achat : mesure et variations

Définition :

Le pouvoir d’achat correspond au volume de biens et services qu’un revenu disponible permet d’acheter ; en d’autres termes, déterminer le pouvoir d’achat d’un revenu disponible revient à déterminer ce que ce revenu permet, concrètement, d’acheter.

Comment le mesurer ?

Pour le mesurer, deux éléments sont nécessaires :

 

Le niveau de revenu d’une part et le niveau des prix d’autre part. ( Voir schéma)

 

Ce niveau des prix est évalué par l’intermédiaire d’un indice calculé par l’Insee : l’indice des prix à la consommation (IPC). Cet indice, destiné à mesurer les variations des prix dans le temps, intègre les prix de milliers de biens et de services représentatifs de la consommation des ménages du pays (ces biens et services forment ce que les économistes appellent un « panier de biens et services »).

Le pouvoir d’achat s’évalue généralement à travers son évolution, cette dernière étant déterminée de la manière suivante :

 

Variation du pouvoir d’achat = Variation du revenu disponibleVariation de l’IPC

Par exemple pour 2017 : Variation du pouvoir d’achat = 3,11,3 = 1,8 % il y a donc un gain de pouvoir d’achat 

Schèma , source : https://www.lavoixdunord.fr/502162/article/2018-12-07/pouvoir-d-achat-les-gilets-jaunes-ont-ils-raison


Ainsi, une hausse des prix moins élevée que la hausse du revenu disponible d’un ménage implique une hausse de son pouvoir d’achat. Il est par ailleurs tout à fait possible que le revenu disponible d’un ménage s’élève mais que son pouvoir d’achat diminue si les prix ont augmenté d’avantage que son revenu.

Inversement, il est possible que le pouvoir d’achat d’un ménage augmente, même si son revenu disponible diminue, dans le cas où les prix diminuent davantage que son revenu (on parlerait alors de déflation). La mesure de l’évolution du pouvoir d’achat permet ainsi de donner davantage de sens au revenu disponible pour mesurer ce qu’il permet concrètement aux ménages de s’offrir.

Si votre revenu disponible baisse de 10 % et que l’IPC baisse de 10 % votre pouvoir d’achat reste identique


 

L’évolution à long terme du pouvoir d’achat des ménages français (Exercices pages 94 et 95)

Pour les ménages français, depuis 1949, le pouvoir d’achat a connu une évolution quasiment systématique, à l’exception de quelques périodes de baisse (ces dernières renvoient généralement à des phénomènes économiques impactant négativement la croissance : choc pétrolier, récession économique, crise économique, etc.). Ainsi, en tendance de long terme, le pouvoir d’achat des ménages français s’est largement amélioré.

Source : https://www.economie.gouv.fr/facileco/pouvoir-achat-definition#

Toutefois, cette tendance d’évolution positive masque des différences entre les ménages, les chiffres calculés par l’Insee ne prenant pas en compte les situations individuelles de chaque ménage : certains ont ainsi connu une hausse de leur pouvoir d’achat bien plus élevée que la hausse moyenne calculée, tandis que d’autres, inversement, ont connu une hausse de leur pouvoir d’achat bien inférieure que la hausse moyenne calculée. ( c’est le problème du calcul et de l’évaluation par moyenne)

Ceci s’explique par

  • Des relations à l’emploi différentes (certaines connaissent de régulière hausse de salaire, d’autres non),
  • Des modes de consommation différents (tous les ménages ne consomment pas les mêmes biens et les évolutions des prix de tous les biens ne sont pas les mêmes : certains sont donc plus exposés à la hausse des prix que d’autres) ou encore, par exemple, par des localisations différentes (les prix n’augmentent pas de la même manière partout).

Dès lors, le ressenti de la hausse du pouvoir d’achat (les économistes évoquent « le pouvoir d’achat ressenti », différent du « pouvoir d’achat réel ») varie d’un ménage à l’autre.


TAUX D’INTERET




Chapitre 4 : La combinaison des facteurs de production (ressource illustrée)

MISE EN SITUATION 


PLAN

  • Introduction
  • Définition des facteurs de production
  • Le facteur travail
  • Le facteur capital
  • Les facteurs savoir et information
  • Le facteur ressources naturelles 
  • La combinaison des facteurs de production
  • La productivité

Introduction Pour produire, les entreprises doivent combiner plusieurs facteurs de production : le travail, le capital, les ressources naturelles, le savoir et la connaissance. Le choix de la combinaison de ces facteurs de production se fait de façon à obtenir le profit le plus élevé. Pour mesurer l’efficacité de ce choix, on utilise un indicateur : la productivité

Définition des facteurs de production/ mode d’emploi Les facteurs de production sont les ressources mises en œuvre dans la production de biens et de services

Dans certains ouvrages on peut encore lire que les facteurs de production peuvent se résumer en trois mots : TERRE-CAPITAL-TRAVAIL.

Aujourd’hui on préfère retenir la classification suivante : TRAVAIL-CAPITAL-SAVOIR et INFORMATION-RESSOURCES NATURELLES

 

 

 

 

 

 

 

 

1 – LE FACTEUR TRAVAIL

11 – Définition Le travail désigne l’ensemble des activités, rémunérées, intellectuelles et physiques, organisées et coordonnées par des hommes, en vue de produire des biens et des services. Le facteur travail correspond à la quantité de main d’œuvre disponible ou utilisée dans un pays pour produire. (Marché du travail)

12 – La quantité de facteur travail D’un point de vue quantitatif, le facteur travail correspond au nombre de salariés ou d’heures travaillées (à l’échelle microéconomique), ou à la population active (à l’échelle macroéconomique). La quantité de facteur travail disponible dépend :

  • De la population totale, qui est l’ensemble des personnes, françaises ou étrangères, établies de façon durable sur le territoire économique français (métropole et outre-mer), même si ces personnes en sont temporairement absentes.
  • De la population active: Population totale – jeunes pas encore en âge légal de travailler – les retraités – les personnes non réellement disponibles pour travailler (les étudiants, les personnes au foyer, …).
  • De la législation: durée hebdomadaire légale du travail (35 h actuellement), nombre de semaines de congés payés (5 semaines actuellement), …

13 – La qualité du facteur travail D’un point de vue qualitatif, le facteur travail peut être apprécié par le niveau de qualification et de formation du personnel, l’âge, le sexe, le secteur d’activité. Le travail mis en œuvre dans un processus de production intègre des connaissances, des capacités, des compétences et des qualifications qui sont propres à chaque individu et qui forment le capital humain. Plus un individu est qualifié et expérimenté, plus sa contribution à la production sera importante. L’amélioration de la qualité du facteur travail passe par l’amélioration de la formation initiale et de la formation continue, une amélioration des conditions de travail (moins d’arrêts de travail, des salariés plus motivés, …), ….

2 – LE FACTEUR CAPITAL


Les différents sens du mot “capital”

  • Capital financier (ou capitaux) :Source de financement : argent disponible, prêts, etc.
  • Capital comptable : Argent apporté par les associés au moment de la création de l’entreprise
  • Capital technique (= capital fixe) Ce sont tous les biens durables nécessaires à la production : machines, équipements, chaînes de montage, etc.

21 – Définition Le capital est constitué par l’ensemble des moyens de production qui servent à la fabrication de biens ou de services.  Il comprend :

  • Le capital fixe, qui est constitué par l’ensemble des biens durables qui peuvent intervenir dans plusieurs cycles de production sans subir de transformations autres que l’usure ou l’obsolescence (ex : les machines, les bâtiments, …).
  • Le capital circulant, qui est constitué par l’ensemble des biens utilisés et transformés au cours du processus de production (ex : matières premières, énergie, …).

Voir video ci dessus

Il désigne aussi l’ensemble des moyens matériels utilisés pour produire. Lorsque le stock de capital augmente dans l’entreprise, on parle d’investissement. Pour résumer l’investissement peut prendre 3 formes :

  • l’investissement de capacité : augmentation de la capacité de production ;
  • l’investissement de remplacement : renouvellement des machines dépréciées ou obsolètes ;
  • l’investissement de productivité : amélioration de l’efficacité du processus de production.

22 – L’investissement L’investissement est l’opération par laquelle un agent économique procède à l’acquisition de capital technique (capital fixe).

221 – Les fonctions de l’investissement

La décision d’investir peut répondre à plusieurs objectifs :

  • L’acquisition de matériels et équipements supplémentaires pour augmenter les capacités de production est appelé investissement de capacité.
  • Le remplacement des matériels et équipements usés ou obsolètes, afin de permettre à l’agent économique de conserver son potentiel de production, est appelé investissement de renouvellement ou de remplacement
  • Le remplacement de matériels et équipements obsolètes, en raison du progrès technique, par des matériels et équipements plus performants qui permettront d’augmenter l’efficacité de la production, est appelé investissement de productivité.

222 – La forme de l’investissement

L’investissement est :

  • Matériel, lorsqu’il consiste à augmenter les équipements et matériels nécessaires au processus de production.
  • Immatériel, lorsqu’il s’agit de dépenses de recherche et développement, d’actions de formation continue, de dépenses publicitaires, … qui présentent la caractéristique d’avoir des effets sur le résultat de l’entreprise à moyen ou long terme.
  • Financier, lorsqu’il consiste à acquérir des actions, qui représentent un titre de propriété sur une autre entreprise.

 

223 – La mesure de l’investissement

La Comptabilité nationale et l’INSEE mesure l’investissement à l’aide d’un indicateur appelé « Formation Brute de Capital Fixe (FBFC) ». Cet indicateur se défini comme étant la somme des acquisitions de biens durables utilisés pendant au moins un an dans le processus de production. Sont pris en compte tous les biens durables matériels et que les logiciels comme biens durables immatériels.

  3 – LES FACTEURS SAVOIR ET INFORMATION

31 – Le savoir Le savoir comprend :

  • Les connaissances, qui permettent aux individus de développer leur capacité d’apprentissage et leur capacité à comprendre et résoudre des problèmes.
  • Le savoir-faire, qui est la somme des compétences nécessaires pour exercer une fonction, un métier. L’accumulation de connaissances permet aux individus de développer leur savoir-faire.

Le savoir, initialement individuel, devient de plus en plus collectif. Cela évite que le départ d’un salarié ne pénalise l’entreprise. Pour ce faire, les entreprises ont mis en place des politiques de gestion du savoir (culture de partage des connaissances, incitation des salariés à rester dans l’entreprise, partenariats, …).

32 – L’information L’information est une ressource stratégique pour l’entreprise car elle leur permet de prendre des décisions et d’innover. Elle intervient en amont de toute décision de production. L’information peut être interne (disponible à l’intérieur de l’entreprise) ou externe (à chercher à l’extérieur de l’entreprise). Les informations sont gérées par le système d’information de l’entreprise, qui se charge de leur collecte, de leur stockage et de leur diffusion. Petit à petit se développe dans les entreprises la notion d’intelligence économique qui est la coordination et l’organisation des activités destinées à identifier, recueillir, traiter et analyser, diffuser et mettre en œuvre l’information utile, aux fins d’une réflexion constante visant à appréhender l’environnement en termes d’opportunités et de menaces.

4 – LE FACTEUR RESSOURCES NATURELLES (Ex facteur TERRE)

41 – La gestion des ressources naturelles (voir lexique) Toute production intègre, à un niveau ou à un autre, des ressources naturelles. Les ressources naturelles ne proviennent pas d’un processus de production, mais de la nature. A ce titre, elles sont limitées. ( voir problématique de l’économie chapitre 1) L’offre de ressources naturelles dépend des stocks à un moment donné et des moyens techniques et humains mobilisables pour accéder à de nouvelles ressources naturelles, à un coût de production raisonnable. La demande de ressources naturelles dépend de la croissance économique et de l’évolution des modes de vie. La gestion des ressources naturelles consiste à mettre en adéquation, l’offre et la demande. Ceci est d’autant plus compliqué, que certaines ressources naturelles sont non renouvelables (ex : le pétrole, le fer, le cuivre …).

42 – Les conséquences sur l’environnement L’exploitation des ressources naturelles se fait parfois dans la seule optique de la rentabilité économique, au mépris de l’environnement. Ne sont alors pas pris en compte les risques d’épuisement des ressources naturelles renouvelables et non renouvelables, la pollution engendrée, … Autant de facteurs qui à terme auront des répercussions non seulement sur la qualité de vie et la santé des individus, mais aussi sur les économies (coûts de dépollution, coût des problèmes de santé, ….), les processus de production (remplacement de certaines ressources naturelles, …), …. Il est donc important de respecter un certain équilibre entre l’offre et la demande de ressources naturelles.

5) LA COMBINAISON DES FACTEURS DE PRODUCTION   Pour produire, plusieurs combinaisons des facteurs de production sont possibles :

  • soit tirer profit de machines performantes et n’employer que peu de salariés (par exemple la production des voitures en France) ;
  • soit utiliser une main-d’œuvre abondante et peu de machines (par exemple la production des voitures en Roumanie).

L’entreprise doit trouver la combinaison de facteurs qui lui permet de produire le plus possible au moindre coût, avec la qualité désirée et en respectant les délais. Lorsque plusieurs combinaisons productives sont possibles, l’entreprise choisit donc la combinaison qui maximise son profit. Actuellement, les évolutions technologiques et le renforcement de la concurrence conduisent souvent les entreprises à remplacer des hommes par des machines car le facteur capital apparaît comme moins coûteux que le facteur travail. C’est notamment le cas dans l’industrie, avec le développement de la robotique. On parle alors de « substitution du capital au travail ».   6) LA MESURE DE L’EFFICACITE DU CHOIX : LA PRODUCTIVITE

  • La productivité est le rapport entre une production et les facteurs nécessaires à son obtention (voir cours de gestion).
  • La productivité du capital est le rapport entre la production et le stock de capital mis en œuvre.
  • La productivité du travail est le rapport entre la production et l’emploi (effectif ou nombre d’heures).
  • Productivité par tête = Production / effectif occupé
  • Productivité horaire = Production / activité brute de la main-d’œuvre

Lorsque la productivité augmente, on parle de « gains de productivité ». Ces gains de productivité constituent un surplus de richesse (on parle alors de croissance) qui se partage entre :

  • une hausse des salaires, qui permet d’améliorer la consommation ;
  • une baisse des prix, qui permet de stimuler la consommation et les exportations ;
  • une hausse des profits, qui permet de distribuer plus de dividendes, ce qui est favorable à la consommation ;
  • une hausse de l’investissement, qui permet d’améliorer la productivité.

Pour en savoir plus:

Ressource




Thème 1 chapitre 1 : Les différents types de biens et de services (Corrigé indicatif du TD)

En utilisant le diaporama évoqué en cours  ainsi que les ressources ci dessus répondez aux questions

1 – Les besoins

Présenter un tableau de synthèse présentant les besoins (vous pouvez vous inspirer de la maquette suivante

2 – Les biens

Présenter un tableau de synthèse présentant les biens (vous pouvez vous inspirer de la maquette suivante)

3- Vous présenterez de façon rédigée (5 à 8 lignes) Le problème économique et ses conséquences

Vous intégrerez dans votre travail les notions de rareté et de choix économiques.

Les besoins sont illimités alors que les ressources sont limitées, c’est là tout l’enjeu des sciences économiques.

L’économie peut etre considérée comme la science de la rareté et nécessite donc de la part des agents économiques de faire des choix rationnels

4 – A l’aide votre manuel ou d’autres sources présentez les différents types de contraintes économiques auxquelles sont confrontés les consommateurs 

Les consommateurs sont confrontés essentiellement à des contraintes budgetaires liés au revenu disponible, au prix des produits.

Ils peuvent etre aussi confrontés aux contraintes de disponibilité.

Dans certains cas d’autres contraintes d’ordre culturelles peuvent aussi exister ( religieuses, niveau d’éducation, habitude de consommation …)

5) Introduisez la notion d’arbitrage (que nomme t’on l’arbitrage ? Pourquoi les consommateurs doivent-ils arbitrer ? )

Corrigés indicatif des tableaux 




Thème 1 chapitre 1 : Les différents types de biens et de services (TD)

En utilisant le diaporama évoqué en cours  ainsi que les ressources ci dessus répondez aux questions

1 – Les besoins

Présenter un tableau de synthèse présentant les besoins (vous pouvez vous inspirer de la maquette suivante

2 – Les biens

Présenter un tableau de synthèse présentant les biens (vous pouvez vous inspirer de la maquette suivante)

3- Vous présenterez de façon rédigée (5 à 8 lignes) Le problème économique et ses conséquences

Vous intégrerez dans votre travail les notions de rareté et de choix économiques

4 – A l’aide votre manuel ou d’autres sources présentez les différents types de contraintes économiques auxquelles sont confrontés les consommateurs 

5) Introduisez la notion d’arbitrage (que nomme t’on l’arbitrage ? Pourquoi les consommateurs doivent-ils arbitrer ? )

 




Qu’est ce que l’économie ? (TD d’évaluation, corrigé))

Ressources

Travail à faire

A partir des ressources ci dessus 

  • Repérez les mots clefs ?
  • Proposez une définition de l’économie ( Ne pas se contenter d’une phase ; développer le concept ….et pas la peine d’aller sur Google !!!)
  • Quels sont les domaines d’application de l’économie ?
  • Pourquoi peut-on dire de l’économie qu’elle est une “science carrefour” ?
  • Quel est le problème économique présenté dans ces différents documents ?

Corrigé indicatif

Private File - Access Forbidden




Qu’est ce que l’économie ? (TD d’évaluation)

Ressources

Travail à faire

A partir des ressources ci dessus 

  • Repérez les mots clefs ?
  • Proposez une définition de l’économie ( Ne pas se contenter d’une phase ; développer le concept ….et pas la peine d’aller sur Google !!!)
  • Quels sont les domaines d’application de l’économie ?
  • Pourquoi peut-on dire de l’économie qu’elle est une “science carrefour” ?
  • Quel est le problème économique présenté dans ces différents documents ?

 




CH6 TH2 La dynamique de la répartition des revenus (Année scolaire 2022/2023)

Thème Contextes et finalités Notions
II.3. La
dynamique de la répartition des revenus
La production de biens et de services entraîne la distribution de revenus dans l’ensemble de l’économie. L’étude du revenu met en évidence la diversité de ses origines – travail (salaires, traitements) capital (intérêts, dividendes) et propriété (loyers) – ainsi que les enjeux de la répartition initiale de ces revenus et de leur taxation en vue d’une éventuelle redistribution.
Le partage de la valeur ajoutée peut être affecté sur le long terme par des évolutions comme le progrès technique.
Par ailleurs, le processus de redistribution mis en place par l’État via les prélèvements obligatoires et les dépenses publiques vise la réduction des inégalités en corrigeant la répartition des revenus primaires. Il aboutit après affectation des revenus de transfert et des prélèvements obligatoires au revenu disponible.
Les revenus
primaires : les revenus
du travail, les revenus
du capital, les revenus
mixtes.
Le partage de la valeur
ajoutée entre les
différents agents
économiques.
La valeur ajoutée brute
par secteur
institutionnel.
L’imposition sur le
revenu.
Les prélèvements
obligatoires.

TRAVAIL PREPARATOIRE A LA REDACTION DE LA SYNTHESE

Pages du manuel concernées :59 à 70

Ne pas oublier d’utiliser la ressource en ligne disponible en bas de page

 

Préambule

La richesse créée par les entreprises (la valeur ajoutée) est répartie entre les agents économiques qui ont contribué à sa création. Les ménages en reçoivent donc une partie : c’est le revenu primaire.

Ce revenu primaire sert de base de calcul au revenu disponible des ménages.

A l’aide de votre manuel et de la video ci dessous définir complétement les notions de revenu primaire et revenu disponible ( page 64)

Vocabulaire à définir

  • Revenu primaire
  • Revenu du capital
  • Revenu du travail
  • Revenu mixte
  • Revenu disponible 

La répartition de la richesse créée

Nous venons de voir que le revenu primaire étaient une partie de la valeur ajoutée reversée aux ménages , mais quelles sont les autres agent économiques  qui bénéficient de cette valeur ajoutée ? Est-elle uniquement réservées aux ménages ?

Les bénéficiaires de la valeur ajoutée

La valeur ajoutée est répartie entre tous les agents économiques qui ont contribué à sa création.

Les différents bénéficiaires de la valeur ajoutée sont :

  • les ménages, qui reçoivent un salaire en contrepartie de leur travail (pour les ménages salariés), ou un revenu mixte (pour les ménages ayant le statut d’entrepreneurs individuels) ;
  • les administrations publiques (État, collectivités locales et organismes de Sécurité sociale), qui fournissent des services publics à la collectivité financés en partie par des impôts et des cotisations sociales ;
  • les entreprises, qui réalisent des profits (excédents bruts d’exploitation (E.B.E)).
  • Les institutions financières , qui réalisent des profits (Intérêts des prêts) 

Dans le schéma : A quoi correspond C° 

L’évolution du partage de la valeur ajoutée ‘pages 62 et 63)

  • Depuis les années 1980, on observe une baisse de la part des salaires dans la valeur ajoutée d’environ 3 points, en faveur des profits des entreprises.
  • Par ailleurs, on observe sur cette même période une certaine stabilité de la part dans la valeur ajoutée des impôts et des cotisations sociales à la charge des entreprises autour de 18,5 %.
  • Or, dans le même temps, la part de la dépense publique dans le PIB a nettement progressé, entraînant une progression des prélèvements obligatoires, principalement à la charge des ménages.

Traiter les questions des pages 61 et 63

Définissez la notion de prélèvements obligatoires 

Allons un peu plus loin

A l’aide la vidéo précisez la différence entre  Valeur Ajoutée Brute et Valeur Ajoutée Nette

Le revenu des ménages

Dans cette partie du cours nous allons nous intéresser uniquement au revenu des ménages

  1. Le revenu primaire des ménages
    • Le revenu primaire des ménages est le revenu directement lié à une participation des ménages au processus de production.
    • Il comprend des revenus du travail (salaires et cotisations sociales), des revenus du capital (intérêts, dividendes, revenus fonciers…), ainsi que des revenus mixtes (revenus des travailleurs indépendants : honoraires des professions libérales, cachets pour les prestations artistiques).

Qu’appelle t’on un les revenus mixtes ( Voir doc 10 Page 64)
Traiter uniquement les questions page 65

Comprendre le processus de redistribution (page 66)

Le revenu disponible des ménages

    • Le revenu disponible des ménages est le revenu à disposition des ménages pour consommer et épargner.
    • Le revenu disponible des ménages se calcule de la façon suivante :

Revenu disponible = revenu primaire (revenus d’activité, du patrimoine) + prestations sociales – impôts et cotisations sociales.

Pouvez vous donner un synonyme ou expliquer (sans passer par l’équation) la notion de  Revenu disponible (Doc 12 page 66)

A l’aide du schéma expliquer a quoi sert le revenu disponible pour les ménages et donner en une définition

A l’aide la vidéo expliquer les objectifs principaux de la redistribution

Puis traiter les exercices de la page 67

 


Rédiger la synthèse en respectant le plan suivant (1 page recto verso maximum)

I Le partage de la valeur ajoutée

  1. La VA rémunère le travail
  2. La VA rémunère le capital

II L’analyse du partage de la valeur ajoutée

  1. Le partage de la valeur ajoutée mesure un rapport de forces
  2. L’évolution du partage de la valeur ajoutée

III. Les revenus des ménages selon leur origine

  1. Les revenus primaires des ménages
  2. Les revenus primaires issus du travail des ménages
  3. Les revenus primaires issus du capital des ménages

IV Le processus de redistribution


 

 

 

Ressources en ligne 




Revenus des ménages ( Cours )




Chapitre 1 : Les agents économiques et les différents types de biens et de service (partie2)